VOICI LES ARTICLES DE LA REVUE DES MISSIONS DES FRANCISCAINS DE DÉCEMBRE 2009 (SANS LES PHOTOS).
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BONNE LECTURE !
MISSIONS DES FRANCISCAINS
DÉCEMBRE 2009 (vol. 87, NO 4)
BÂTIR ENSEMBLE UN MONDE MEILLEUR
MOT DU RÉDACTEUR
Chers amis et bienfaiteurs,
La belle et grande fête de Noël approche. Nos coeurs s’y préparent
par des émotions unies à des désirs. La belle neige couvre peu à
peu le sol et offre l’ambiance naturelle typique à l’hémisphère nordaméricain.
Nous pensons aux réunions de famille avec la joie des
retrouvailles autour d’une table bien garnie. La construction de
notre crèche spirituelle se fera-t-elle avec autant de motivation que
notre crèche matérielle ? Notre coeur se dispose-t-il à célébrer celui
dont nous fêtons la naissance : Jésus, notre Sauveur, le Christ ? Les
liturgies du temps de l’Avent nous y préparent merveilleusement en
nous faisant comprendre tout l’amour que cette Incarnation du Fils
de Dieu suppose de la part de Dieu, notre Père, pour nous, ses
enfants bien-aimés. Pendant l’Avent, essayons d’imaginer les sentiments
qui envahissaient le coeur de la Vierge Marie pendant sa
grossesse et cela pourrait être une belle façon de nous préparer à
la naissance de Jésus. À vous tous, chers lecteurs, je vous souhaite
sincèrement de très belles Fêtes vécues dans la foi et la joie chrétiennes.
La belle et grande fête de Noël approche. Nos coeurs s’y préparent
par des émotions unies à des désirs. La belle neige couvre peu à
peu le sol et offre l’ambiance naturelle typique à l’hémisphère nordaméricain.
Nous pensons aux réunions de famille avec la joie des
retrouvailles autour d’une table bien garnie. La construction de
notre crèche spirituelle se fera-t-elle avec autant de motivation que
notre crèche matérielle ? Notre coeur se dispose-t-il à célébrer celui
dont nous fêtons la naissance : Jésus, notre Sauveur, le Christ ? Les
liturgies du temps de l’Avent nous y préparent merveilleusement en
nous faisant comprendre tout l’amour que cette Incarnation du Fils
de Dieu suppose de la part de Dieu, notre Père, pour nous, ses
enfants bien-aimés. Pendant l’Avent, essayons d’imaginer les sentiments
qui envahissaient le coeur de la Vierge Marie pendant sa
grossesse et cela pourrait être une belle façon de nous préparer à
la naissance de Jésus. À vous tous, chers lecteurs, je vous souhaite
sincèrement de très belles Fêtes vécues dans la foi et la joie chrétiennes.
JOYEUX NOËL 2009 ! HEUREUSE ANNÉE 2010 !
Jacques Lefebvre, ofm
120e ANNIVERSAIRE DU COMMISSARIAT DE TERRE-SAINTE
Le 12 octobre dernier, à Trois-Rivières, le Père Gentil Turcotte, ofm, Directeur du Centre Frédéric-Janssoone et le Père Gilles Bourdeau, ofm, Commissaire de Terre-Sainte, ont invité les frères et les gens de la région à commémorer le 120e anniversaire de l'inauguration du Commissariat de Terre-Sainte par le Bienheureux Frédéric le 12 octobre 1889. La messe se voulait aussi une occasion de remercier le Seigneur et la population de la région pour tant de bienfaits. Des chants, des moments de prières touchants, une homélie qui parlait au coeur des gens, une participation active et dynamique des fidèles ont contribué à faire de cette célébration un franc succès. Bravo à ceux qui l'ont préparée et animée ! Un beau moment dans le parcours riche en histoire du Commis-sariat de Terre-Sainte et du Bon Père Frédéric !
FONDATION "LA SAINTE-CROIX", HAÏTI
Dimanche, le 19 juillet 2009, à la paroisse Croix des missions, s’est réalisé la cérémonie d’érection canonique de la Fondation La Sainte-Croix avec la participation du peuple de Dieu et de tous les franciscains présents. Étaient aussi présents le Ministre provincial, les frères Définiteurs de Panama et du Guatemala, le Secrétaire pour la formation et les études, le prédicateur des Exercices spirituels, réalisés la semaine antérieure, et deux frères représentants la Custodie des Caraïbes.
Dimanche, le 19 juillet 2009, à la paroisse Croix des missions, s’est réalisé la cérémonie d’érection canonique de la Fondation La Sainte-Croix avec la participation du peuple de Dieu et de tous les franciscains présents. Étaient aussi présents le Ministre provincial, les frères Définiteurs de Panama et du Guatemala, le Secrétaire pour la formation et les études, le prédicateur des Exercices spirituels, réalisés la semaine antérieure, et deux frères représentants la Custodie des Caraïbes.
Sont actuellement membres de la Fondation les frères suivants : un guatémaltèque, un nicaraguayen, deux salvadoriens, un canadien (le P. Raymond Mailhiot, fondateur de la Fondation), un mexicain, un chilien, un belge, un argentin, un costaricain, neuf haïtiens dont quatre sont étudiants en philosophie, trois sont postulants de deuxième année et deux sont postulants de première année.
Le Supérieur de la mission présida l’eucharistie et le Ministre provincial prononça l’homélie. Pendant l’Eucharistie on fit lecture d’un message du Ministre général des Franciscains et on apprécia les éléments de la culture haïtienne : la musique, le chant et la danse. Au moment de l’action de grâce on signala la manifestation du Seigneur qui guida la Province-mère ‘Notre-Dame-de-Guadeloupe’ et on le remercia pour son action et sa fidélité à accompagner le peuple haïtien ainsi que tant de frères missionnaires qui, depuis 1987 jusqu’à ce jour, ont travaillé pour en arriver à ce moment de l’érection de la Fondation. Ce grand jour, signifie qu’il a fallu intensifier les rêves de l’implantation de l’Ordre en Haïti et le gouvernement général de l’Ordre a toujours eu un rôle d’animation et d’appui dans le but de solidifier les étapes vers cette implantation à partir de notre condition de frères et de mineurs dans ce peuple.
Cette Fondation a ses statuts approuvés et continuera à dépendre de la Province-mère. Elle aidera toujours à semer, par des phases solides et significatives, ce que veut dire être mineurs parmi les mineurs, selon le rêve de notre séraphique Père saint François. Cette étape constitue un événement très significatif dans le contexte universel de la célébration des 800 ans de fondation de notre Ordre, des 25 ans de fondation de notre Province-mère et après 22 ans de présence missionnaire en Haïti.
Cette étape signifie également notre désir d’intensifier notre forme de vie fraternelle, la formation et la mission, tant au niveau pastoral et projection sociale que par l’important travail de former les vocations haïtiennes, afin de laisser des bases solides de franciscanisme sur ces terres tellement assoiffées d’une spiritualité qui tienne compte de ses souffrances et de ses espérances dans les domaines de l’écologie, de la justice et de la paix.
Nous remercions le Seigneur de nous permettre de faire partie de son projet d’amour en faveur des pauvres. Nous remercions la Curie générale de son appui tellement précieux, particulièrement par l’encouragement reçu du Secrétariat des missions dirigé par le Frère Vicenzio Brocanelli. Nous remercions également les Provinces franciscaines qui ont partagé géné reusement leurs biens et leurs frères en vue de la réalisation de ce rêve. Mention-nons les Provinces Saint-Joseph du Canada, Les Trois Compagnons de Belgique, Saints François et Jacques du Mexique, Sainte-Foi de Colombie, La Très-Sainte-Trinité du Chili et l’Assomption de la Très-Sainte- Vierge-Marie d’Argentine. Nous remercions aussi les organismes d’aide, particulièrement Mission Central pour ses initiatives d’aide envers Haïti, spécialement à l’occasion des désastres naturels.
MADAGASCAR
MADAGASCAR
LES FRANCISCAINS EN PLEINE EXPANSION !
Chers amis,
Voici quelques nouvelles des Frères Franciscains de Madagascar.
Différents évènements ont marqué la vie de notre Custodie en 2009. Tout d’abord, nos cinq frères diacres ont été ordonnés prêtres au mois d’août, à Antsirabe. Ensuite un frère a fait sa profession solennelle, le 18 septembre, dans notre Église paroissiale Saint-François-d’Assise à Andraikiba et, le lendemain, il fut ordonné diacre. Le 17 septembre, fête des Stigmates de saint François d’Assise, 9 jeunes ont commencé leur formation comme postulants. Le 4 octobre, fête de saint François, deux novices ont fait leur première profession dans notre Ordre, et 11 postulants sont devenus novices.
Le nombre de frères augmente. Beaucoup d’entre eux sont encore en formation initiale et d’autres peuvent maintenant travailler. Bientôt, au mois de novembre 2009, nous ouvrirons une nouvelle Fraternité au Moyen-Ouest de Madagascar. L’évêque va nous donner trois églises, en ville, que nous pourrons aménager en vue de devenir une Paroisse plus tard. Au début, le diocèse va nous préparer une maison afin de nous y installer provisoirement. Une fois sur place, nous devrons prévoir vraiment une maison pour une Fraternité. Nous nous installerons aussi en brousse, parmi les émigrants de la ville. La maison des frères y est déjà en construction et elle devrait être prête avant la fin de cette l’année. Pour cette nouvelle implantation, nous devons fournir les matériaux de la maison et des moyens de transports pour les services pastoraux. Il faudra installer un panneau solaire qui produira l’électricité. Et il faudra aussi creuser un puits pour l’eau.
À cause du nombre de jeunes qui demandent à entrer dans notre Ordre, la maison du Noviciat n’est plus capable de recevoir les candidats. C’est pourquoi nous voulons faire une extension au Noviciat afin d’avoir plus de chambres pour les novices.
Sur le terrain que nous venons d’acheter, il serait bien de construire une maisonnette qui servirait de logement pendant les jours des travaux. Nous n’allons pas encore ériger une Fraternité sur place, mais seulement une sorte de grenier pour y ramasser les récoltes et éventuellement loger un gardien du terrain.
Par ces quelques lignes, je vous présente nos joies, nos souhaits ainsi que nos projets pour la vie
de notre Ordre à Madagascar.
Fr. Pascal Rivo, ofm,
Custode de Madagascar.
de notre Ordre à Madagascar.
Fr. Pascal Rivo, ofm,
Custode de Madagascar.
UNE ÉGLISE QUI ÉDUQUE
Il y a un peu plus d’un an, nous vous parlions du projet du Père Pascal Raymond, ofm, de bâtir une école primaire pour les enfants du district paroissial dont il s’occupe avec d’autres frères franciscains à Antsirabe (Madagascar). Le nouveau bâtiment de l’école primaire est maintenant chose concrète : l’école Saint-Jean-Baptiste – Masiniloharano (District d’Andraikiba) peut accueillir la centaine d’élèves de la région et votre appui y est pour quelque chose ! Voici un extrait de la lettre de remerciement adressée aux bienfaiteurs :
« Le Directeur du District d’Andraikiba avec ses proches collaborateurs, l’Association des professeurs et des parents d’élèves ainsi que tous les élèves vous présentent leurs mots de remerciement pour votre aimable collaboration et votre généreuse participation. Tout a été fait comme prévu et beaucoup reste encore à faire ! » Aussi, avec l’aide d’associations, d’ONG et de vos dons, l’école est devenue réalité ainsi que celle de St- Joseph d’Ambohijafy. Le District d’Andraikiba est situé au centre du diocèse d’Antsirabe et s’étend sur 240 kms carrés. Les quatre paroisses de la ville dépendent de leurs productions agricoles. Cela signifie aussi 4,351 élèves à éduquer, 5,965 familles à soulager de la pauvreté, 41,755 baptisés dont il faut assurer les besoins spirituels.
Comme le souligne le Père Pascal Raymond : « La vitalité de l’Église se trouve dans la force de ses membres. Les 2,040 confirmés de cette année montrent bien que le District d’Andraikiba est vivant, priant et sanctifiant. Il voudrait être « une Église d’EDEN », à savoir une Église qui Éduque, Développe, Évangélise, Naturellement ». Par ‘naturellement’ le Père veut ici
souligner l’importance du respect de la création, de la nature, dans le développement de l’Église à Madagascar.
Mgr Félix Ramananarivo, évêque d’Antsirabe, a confié le District d’Andraikiba
aux frères Franciscains de Madagascar en septembre 2006. Les frères s’occupent de l’éducation (écoles et collèges), du développement et de l’évangélisation de la population de la région.
Richard Chartier, ofs
DES PETITS MOTS APPRÉCIÉS
souligner l’importance du respect de la création, de la nature, dans le développement de l’Église à Madagascar.
Mgr Félix Ramananarivo, évêque d’Antsirabe, a confié le District d’Andraikiba
aux frères Franciscains de Madagascar en septembre 2006. Les frères s’occupent de l’éducation (écoles et collèges), du développement et de l’évangélisation de la population de la région.
Richard Chartier, ofs
DES PETITS MOTS APPRÉCIÉS
Des bienfaiteurs et bienfaitrices nous adressent des petits mots d’encouragement avec leur don. Nous apprécions grandement vos lettres qui nous réconfortent et nous donnent le goût de poursuivre notre travail missionnaire. Les missionnaires sont heureux de constater que des gens d’ici pensent à eux et croient à leurs oeuvres dans les pays du Sud.
À chacun de vous, nous vous assurons de nos prières. Les missionnaires
prient aussi quotidiennement pour vous tous.
Merci de votre précieux appui.
prient aussi quotidiennement pour vous tous.
Merci de votre précieux appui.
NOS PROJETS MISSIONNAIRES
AU PÉROU:
Mgr Alberto Campos, ofm, les
frères Jacques Lalonde, ofm,
Pacifique Dubé, ofm, Manuel
Kato, ofm, Bonaventure Dureau,
ofm et l’abbé Louis Castonguay :
- Évangélisation ;
- Formation à la vie religieuse
franciscaine ;
- Formation des agents de
pastorale;
-Ministère (diverses paroisses) ;
- Aide aux familles pauvres ;
- Aide aux lépreux ;
- Solidarité avec les indigènes ;
- Projet de l’Ordre des Franciscains
: sauvegarde et protection
de l’Amazonie. Cette vaste
étendue de forêts tropicales qui
couvre neuf pays de l’Amérique
du Sud (y compris le Pérou)
abrite des peuples indigènes
qui vivent de la nature ainsi
qu’une faune et une flore rares
et diversifiées. L’Amazonie est
considérée comme le poumon
de la Terre.
Malheureusement, l’Amazonie
est la forêt la plus convoitée du
monde afin d’y effectuer diverses
exploitations (agricoles,
ressources naturelles, etc.).
Les Franciscains, à leur dernier
Chapitre général tenu à Assise
en 2009, ont décidé de mettre
leur effort à protéger ce grand
territoire pour l’avenir des peuples
sud-américains et pour la
planète.
Mgr Alberto Campos, ofm, les
frères Jacques Lalonde, ofm,
Pacifique Dubé, ofm, Manuel
Kato, ofm, Bonaventure Dureau,
ofm et l’abbé Louis Castonguay :
- Évangélisation ;
- Formation à la vie religieuse
franciscaine ;
- Formation des agents de
pastorale;
-Ministère (diverses paroisses) ;
- Aide aux familles pauvres ;
- Aide aux lépreux ;
- Solidarité avec les indigènes ;
- Projet de l’Ordre des Franciscains
: sauvegarde et protection
de l’Amazonie. Cette vaste
étendue de forêts tropicales qui
couvre neuf pays de l’Amérique
du Sud (y compris le Pérou)
abrite des peuples indigènes
qui vivent de la nature ainsi
qu’une faune et une flore rares
et diversifiées. L’Amazonie est
considérée comme le poumon
de la Terre.
Malheureusement, l’Amazonie
est la forêt la plus convoitée du
monde afin d’y effectuer diverses
exploitations (agricoles,
ressources naturelles, etc.).
Les Franciscains, à leur dernier
Chapitre général tenu à Assise
en 2009, ont décidé de mettre
leur effort à protéger ce grand
territoire pour l’avenir des peuples
sud-américains et pour la
planète.
AU KENYA:
Père Jacques St-Yves, ofm:
- Évangélisation;
- Formation à la vie religieuse
franciscaine;
-Ministère;
- Aide aux familles pauvres;
- Aide aux femmes en prison et
leurs enfants;
- Aide au Groupe d’entraide des
femmes franciscaines de
Bongani (moulin à blé);
- Groupe de soutien et de
partage pour trouver des
moyens de réduire leur pauvreté;
- Aide aux jeunes.
Père Jacques St-Yves, ofm:
- Évangélisation;
- Formation à la vie religieuse
franciscaine;
-Ministère;
- Aide aux familles pauvres;
- Aide aux femmes en prison et
leurs enfants;
- Aide au Groupe d’entraide des
femmes franciscaines de
Bongani (moulin à blé);
- Groupe de soutien et de
partage pour trouver des
moyens de réduire leur pauvreté;
- Aide aux jeunes.
À MADAGASCAR:
Frère Alain Bouchard, ofm:
- Évangélisation;
- Formation à la vie religieuse
franciscaine;
-Ministère (diverses paroisses);
- Aide aux familles pauvres;
- Aide aux veuves, veufs et leurs
enfants;
- Aide aux lépreux;
- Projet auprès des jeunes (par le
chant) ; -Éducation (écoles dans
les paroisses).
EN AFRIQUE:
Projet de l’Ordre des Franciscains :
Collaborer et appuyer les frères
d’Afrique.
Lors du Synode pour l’Afrique
(octobre 2009), le Pape Benoît XVI
a affirmé que le développement
économique et humain en Afrique
doit être « respectueux des cultures
locales et de l’environnement », en
rappelant l’encyclique Populorum
progressio de Paul VI et le rôle des
missionnaires. Ils ont suivi cette
« logique » en Afrique pendant les
quarante dernières années, la
« seule qui puisse réussir à combattre
la faim et la maladie », a
déclaré Benoît XVI. (Source :
Agence France-Presse).
HAÏTI:
P. Raymond Mailhiot, ofm:
- Évangélisation;
- Formation à la vie religieuse
franciscaine;
-Ministère (paroisse);
- Formation des agents de
pastorales;
- Aide aux familles pauvres;
- Aide aux jeunes.
UN CADEAU DE NOËL MISSIONNAIRE ? POURQUOI PAS !
La fête de Noël est un temps de partage. Dans cet esprit, nous vous invitons
à offrir un cadeau de Noël missionnaire. Votre don permettra aux
missionnaires de poursuivre leurs oeuvres auprès des plus pauvres de
leur mission.
à offrir un cadeau de Noël missionnaire. Votre don permettra aux
missionnaires de poursuivre leurs oeuvres auprès des plus pauvres de
leur mission.
Il s’agit de remplir le formulaire que vous trouverez plus bas et nous le
retourner au bureau des Missions des Franciscains. Merci à l’avance !
Voici mon cadeau de Noël missionnaire:
Mon don de :………….$ (Cocher le pays que vous désirez aider):
Pour : Pérou : O
Kenya : O
Madagascar : O
Haïti : O
Nos missions en général : O
Nom :
Adresse :
Code Postal :
Pour : Pérou : O
Kenya : O
Madagascar : O
Haïti : O
Nos missions en général : O
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Je désire un reçu d’impôt ($15.00 et plus): oui….non….
UN ABONNEMENT CADEAU À UNE PERSONNE QUE VOUS AIMEZ ?
À Noël, vous pouvez aussi offrir, à une personne que vous aimez, un
abonnement à cette revue Missions des Franciscains. Nous lui enverrons
la revue pendant une année :
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Un abonnement cadeau de $15.00 que vous enverrez en mon nom à :
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Adresse :
Code postal :
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PÉROU
Le Père Ferdinand Deshaies, ofm, est décédé le 11 octobre dernier à l’âge de 90 ans, après 69 ans de vie religieuse et 62 de prêtrise. Il a été missionnaire en Amazonie, au Pérou, pendant près de 40 ans.
Lors de ses funérailles, les Franciscains de Montréal ont reçu un texte très touchant des gens d’Aucayo, Pérou, où le Père Deshaies a consacré une bonne partie de sa vie. Ce texte, traduit par le P. Lionel Chagnon, ofm., a été lu aux funérailles du Père Ferdinand, le 16 octobre 2009, au Couvent de la Résurrection, boul. Rosemont,
à Montréal. Le voici :
Révérend Père Provincial, Frères Franciscains de la Province
du Canada,
Membres de la famille,
Amis et bienfaiteurs,
du Canada,
Membres de la famille,
Amis et bienfaiteurs,
Les frères Franciscains, Magno Mozombite et Édel Gilbert Chanchari, les Ursulines Jeanne Thibault, Isabel Zavala, Felícita Gómez et Marisol Dávila ainsi que toute la population d’Aucayo, nous sommes profondément affligés par le décès du Père Ferdinand Severino Deshaies, le ‘père des pauvres’, comme l’a dit M. Carlos Ferreyra. Toute sa vie a été un don total au service des pauvres. À Aucayo, soeur Jeanne Thibault a été la première à apprendre la nouvelle, grâce à M.
Robert Robidoux qui l’a appelée tôt le dimanche. Elle a communiqué la nouvelle aux autorités du village, aux Frères, aux Ursulines d’Iquitos, de Lima et de Trois-Rivières.
Robert Robidoux qui l’a appelée tôt le dimanche. Elle a communiqué la nouvelle aux autorités du village, aux Frères, aux Ursulines d’Iquitos, de Lima et de Trois-Rivières.
Tout le village a été informé, par haut-parleurs, du décès de notre Padrecito (Petit père). À 9h du matin, tout le monde est accouru à la célébration afin de prier pour le repos éternel de l’âme du Père Severino. Un vieillard de 97 ans, M. Elías Mozombite, pleurait comme un enfant. Ces jours-ci on ressent une ambiance de silence et de tristesse. On n’entend pas de musique forte.
Le lundi 12 octobre, depuis le début jusqu’à la fin de la journée, tout le Collège s’est uni dans la prière, passant par classes à la chapelle où régnait une atmosphère de profond recueillement et
de silence. Sur l’autel, il y avait la photo du Père avec de jolies fleurs de notre jardin et un cierge
allumé. Après le départ des élèves, le corps enseignant s’est réuni dans la chapelle pour prier et entendre le témoignage de professeurs, anciens élèves qui ont connu le Père. Moments très émouvants ! Sentiments d’affection, de gratitude, d’admiration pour une personne si importante … Soeur Jeanne a souligné que la source de ses énergies, de son dévouement et de son amour des pauvres, il la trouvait dans sa messe quotidienne. C’est toujours avec beaucoup de ferveur qu’il célébrait l’Eucharistie toujours comme sa première messe. Il avait aussi une grande
dévotion à la Vierge Marie ; elle le réconfortait et l’aidait à dire « oui » dans les moments difficiles. Le Père a supporté de dures épreuves, mais avec l’aide de Dieu, il ne s’est jamais découragé.
de silence. Sur l’autel, il y avait la photo du Père avec de jolies fleurs de notre jardin et un cierge
allumé. Après le départ des élèves, le corps enseignant s’est réuni dans la chapelle pour prier et entendre le témoignage de professeurs, anciens élèves qui ont connu le Père. Moments très émouvants ! Sentiments d’affection, de gratitude, d’admiration pour une personne si importante … Soeur Jeanne a souligné que la source de ses énergies, de son dévouement et de son amour des pauvres, il la trouvait dans sa messe quotidienne. C’est toujours avec beaucoup de ferveur qu’il célébrait l’Eucharistie toujours comme sa première messe. Il avait aussi une grande
dévotion à la Vierge Marie ; elle le réconfortait et l’aidait à dire « oui » dans les moments difficiles. Le Père a supporté de dures épreuves, mais avec l’aide de Dieu, il ne s’est jamais découragé.
En soirée, à partir de 6h jusqu’à 11h30, tout le village s’est retrouvé à la salle municipale pour rendre hommage au Père Severino et l’accompagner dans son passage au Ciel. Le Père Homero Chuquipiondo a célébré la Sainte Messe pour le repos éternel du ‘père des pauvres’. Ensuite, alternaient des témoignages, la récitation du Rosaire, des prières et des chants. L’ambiance dans la salle municipale était la même que si le corps du Padrecito avait été présent. Même les petits enfants priaient avec dévotion. On a demandé à l’un d’eux s’il connaissait le Père : « Non, mais mon grand-père le connaît et m’en a parlé ».
C’est le corps enseignant du Collège « Padre Severino Deshaies », en collaboration avec les Frères Franciscains et le maire, M. Eugenio Tuesta, qui avaient organisé et réalisé la soirée. Cette veillée funèbre s’est déroulée en accord avec la culture locale c’est-à-dire qu’entre les oraisons et les chants, on a offert à tous ceux qui étaient présents du café avec du pain et un bouillon de poulet de la région, que des habitants ont offert spontanément en signe de reconnaissance pour le ‘père des pauvres’.
Aujourd’hui, alors que vous êtes réunis pour dire adieu au Père en célébrant l’Eucharistie, nous ici nous nous sentons très proches de chacun de vous. Nous sommes réunis dans l’église, priant et méditant sur la vie du Père Severino ; il a vraiment aidé à libérer la population des abus d’un patron ; il nous a enseigné à mener une vie digne et nous a dispensé la nourriture matérielle et spirituelle. Le Père était très sensible à la souffrance de l’autre.
Si le Père a pu soulager la souffrance des gens et promouvoir le développement du village, aussi
bien au plan spirituel, culturel que matériel, c’est grâce aux prières et à l’appui économique des membres de sa famille, de ses amis et de ses bienfaiteurs. On vous remercie sincèrement de votre générosité à l’égard du peuple d’Aucayo.
bien au plan spirituel, culturel que matériel, c’est grâce aux prières et à l’appui économique des membres de sa famille, de ses amis et de ses bienfaiteurs. On vous remercie sincèrement de votre générosité à l’égard du peuple d’Aucayo.
Maintenant toute la population attend l’arrivée des cendres du Père Severino, conformément à ce que lui-même a exprimé lors de son dernier voyage à Aucayo en 2003. Voici ses propres mots devant la population : « Je suis très content car j’ai trouvé un moyen d’être avec mon monde après ma mort. Je demanderai à mon Supérieur qu’il fasse envoyer mes cendres à
Aucayo. »
Aucayo. »
Ayant été informé par la radio du décès du Père, le Président du Gouvernement régional, M. Iván Vásquez, a envoyé une délégation d’Iquitos à Aucayo pour savoir quand arriverait les cendres, parce qu’il veut être présent lors de ce jour si important pour toute la
population.
population.
Pour nous, le Père Severino, si aimé et si apprécié, est toujours vivant et nous lui exprimons toute notre affection et notre tendresse. Nous remercions sa famille et sa communauté qui ont permis la venue du Père Severino à Aucayo. Ce fut un grand cadeau de Dieu.
Nos condoléances les plus sincères ! Unis dans la prière.
Frère Magno Mozombite, ofm
Frère Édel Gilbert Chanchari, ofm
Soeur Jeanne Thibault, o.s.u.
Soeur Marisol Dávila, o.s.u.
Soeur Isabel Irene Zavala, o.s.u.
Soeur Felícita Gómez, o.s.u.
Frère Édel Gilbert Chanchari, ofm
Soeur Jeanne Thibault, o.s.u.
Soeur Marisol Dávila, o.s.u.
Soeur Isabel Irene Zavala, o.s.u.
Soeur Felícita Gómez, o.s.u.
VERS UN NOUVEAU POSTE
(Texte du P. Ferdinand tiré de la Revue Les Missions Franciscaines, mai-juin 1953)
Biens chers amis et bienfaiteurs,
Comme je vous l’ai dit dans ma
dernière lettre collective, me voici
à la veille de mon départ pour mon
nouveau poste. Une maison m’attend
là-bas, car, dans leur hâte de
me voir arriver au milieu d’eux, mes
futurs paroissiens ont fait une corvée
de deux jours pour nettoyer le
terrain et élever ma résidence. Le
temps pris pour la construction peut
vous laisser soupçonner le genre
d’édifice. Cela suffit pour se préserver
de la pluie. Ce qui importe
pour moi c’est le geste significatif
de sympathie que cela témoigne.
Je ne m’en irai pas au milieu d’une
population hostile. C’est à bras
ouverts qu’on me recevra. Ce sont
de pauvres, mais de braves gens.
Sans les connaître, vous les aimez
comme je les aime moi-même,
n’est-ce pas ? Déjà plusieurs ont
parlé de se grouper autour du
missionnaire pour former un petit
village. L’ouvrage ne manquera
pas, mais la vie promet d’être
intéressante.
dernière lettre collective, me voici
à la veille de mon départ pour mon
nouveau poste. Une maison m’attend
là-bas, car, dans leur hâte de
me voir arriver au milieu d’eux, mes
futurs paroissiens ont fait une corvée
de deux jours pour nettoyer le
terrain et élever ma résidence. Le
temps pris pour la construction peut
vous laisser soupçonner le genre
d’édifice. Cela suffit pour se préserver
de la pluie. Ce qui importe
pour moi c’est le geste significatif
de sympathie que cela témoigne.
Je ne m’en irai pas au milieu d’une
population hostile. C’est à bras
ouverts qu’on me recevra. Ce sont
de pauvres, mais de braves gens.
Sans les connaître, vous les aimez
comme je les aime moi-même,
n’est-ce pas ? Déjà plusieurs ont
parlé de se grouper autour du
missionnaire pour former un petit
village. L’ouvrage ne manquera
pas, mais la vie promet d’être
intéressante.
Dans ma dernière lettre, je faisais
appel à votre générosité. Après
avoir travaillé de toutes mes forces
à l’organisation du poste de Tamshiyacu,
je restais sans le sous …
avec l’obligation de recommencer
un poste neuf. C’est pourquoi, mais
à regret, j’ai dû tendre la main
pour demander l’aumône.
Plusieurs ont répondu immédiatement
pour me donner l’assurance
de leur appui moral et pécuniaire.
Plusieurs autres ont voulu m’aider,
mais la période des Fêtes, avec
toutes les dépenses qu’elle entraîne,
ne leur a pas permis d’ouvrir
leur bourse en même temps que
leur coeur. Ils m’ont promis de se
reprendre plus tard quand leurs
moyens le leur permettront.
Un groupe d’amis, me dit-on, est en
train de s’organiser pour recueillir
le nécessaire à une petite batterie
de cuisine : couteaux, fourchettes,
cuillères, assiettes, plats, etc ...
D’autres ont pris des informations
pour me faire parvenir
le nécessaire pour dire
la messe. La trop généreuse
Demoiselle Laetitia Beaudoin
a mis le comble à la
charité en m’envoyant un
magnifique frigidaire au pétrole.
Ce frigidaire est le cinquième,
je crois, que mademoiselle
Beaudoin donne à
notre mission, sans compter
les mille et un objets de
première nécessité qu’elle
ne cesse d’envoyer. Inutile
donc, bien chers parents et
amis, de vous dire combien
je vous suis reconnaissant
pour tant de bonté envers
le pauvre petit missionnaire
que je suis. Il me faudra donc
redoubler de ferveur dans
mes prières pour vous afin
de demander au bon Dieu
de vous rendre à sa manière
tout le bien que vous me faites.
Ma prochaine lettre vous sera
donc adressée de mon nouveau
poste, Notre-Dame-du-Rosaire, de
Aucayo.
Encore une fois, mille et mille mercis.
Je prie le divin Ressuscité de
répandre sur vous et sur vos
familles l’abondance de ses grâces
et de ses bénédictions.
8 mars 1953.
LES CANTIQUES DE NOËL
forêts ! Chantez-lui un cantique nouveau, chantez le Seigneur, terre entière!»
Ce grand mystère de la Nativité du Seigneur, exprimé dans les Cantiques de Noël, Dom Guéranger le décrit d’une façon admirable : « Tout est mystérieux, dans les jours où nous sommes. Le Verbe de Dieu, dont la génération est avant l’aurore, prend naissance dans le temps ; un Enfant est un Dieu ; une vierge devient Mère et reste vierge ; les choses divines
sont mêlées avec les choses humaines, et la sublime et ineffable antithèse exprimée par le disciple bien-aimé dans ce mot de son évangile : « Le Verbe s’est fait chair » s’entend répétée sur tous les tons et sous toutes les formes dans les prières de l’Église : car elle résume admirablement le grand événement qui vient unir dans une seule personne divine la nature de
l’homme et la nature de Dieu. Mystère éblouissant pour l’intelligence, mais suave au coeur des
fidèles».
sont mêlées avec les choses humaines, et la sublime et ineffable antithèse exprimée par le disciple bien-aimé dans ce mot de son évangile : « Le Verbe s’est fait chair » s’entend répétée sur tous les tons et sous toutes les formes dans les prières de l’Église : car elle résume admirablement le grand événement qui vient unir dans une seule personne divine la nature de
l’homme et la nature de Dieu. Mystère éblouissant pour l’intelligence, mais suave au coeur des
fidèles».
Nous trouvons un exemple concret de ce «mystère éblouissant pour l’intelligence mais suave au coeur des fidèles» dans le plus ancien chant de Noël français ayant subsisté jusqu’à nos jours : Entre le boeuf et l’âne gris. Ce Noël d’allure franciscaine par sa simplicité et sa candeur remonte au début du XVIe siècle : Entre le boeuf et l’âne gris / Dort, dort, dort le petit fils / Mille anges divins, mille séraphins Volent à l’entour de ce grand dieu d’amour. # Entre les deux bras de Marie / Dort, dort, dort le fruit de vie / Mille anges divins, mille séraphins / Volent à l’entour de ce grand dieu d’amour. # Entre les roses et les lys / Dort, dort, dort le petit fils / Mille anges divins, mille séraphins / Volent à l’entour de ce grand dieu d’amour. # Entre les pastoureaux jolis / Dort, dort, Jésus qui sourit / Mille anges divins, mille séraphins / Volent à l’entour de ce grand dieu d’amour.
Pour nous, il serait presqu’impossible d’imaginer le temps de Noël sans les cantiques populaires que nous aimons chanter depuis notre enfance. Pourtant cette fête n’a pas toujours été aussi inextricablement liée à ces chants. Nous savons que les premières hymnes en l’honneur de la Nativité furent écrites vers le Ve siècle, peu après que la célébration de Noël fut solidement établie comme une grande fête de l’année. Ces hymnes, écrites en Latin, étaient solennelles et traitaient exclusivement de l’aspect supernaturel de la fête. Une de ces premières hymnes latines fut Jesus refulsit omnium (Jésus, lumière des nations), par saint Hilaire de Poitiers (368). Une autre hymne bien connue est celle de saint Ambroise de Milan Veni redemptor gentium (Viens, Rédempteur des Nations). Plusieurs de ces premières hymnes furent créées pour l’office divin et ne furent pas très populaires.
Pour nous, il serait presqu’impossible d’imaginer le temps de Noël sans les cantiques populaires que nous aimons chanter depuis notre enfance. Pourtant cette fête n’a pas toujours été aussi inextricablement liée à ces chants. Nous savons que les premières hymnes en l’honneur de la Nativité furent écrites vers le Ve siècle, peu après que la célébration de Noël fut solidement établie comme une grande fête de l’année. Ces hymnes, écrites en Latin, étaient solennelles et traitaient exclusivement de l’aspect supernaturel de la fête. Une de ces premières hymnes latines fut Jesus refulsit omnium (Jésus, lumière des nations), par saint Hilaire de Poitiers (368). Une autre hymne bien connue est celle de saint Ambroise de Milan Veni redemptor gentium (Viens, Rédempteur des Nations). Plusieurs de ces premières hymnes furent créées pour l’office divin et ne furent pas très populaires.
Les Cantiques de Noël (Christmas Carols) tels que nous les connaissons aujourd’hui, sont des chants plus joyeux, associés à la danse (le mot «carol» en anglais vient du vieux mot français «carole» qui signifie une danse en cercle), semblent avoir été introduits pour la première fois au XIIe siècle. Au début, l’Église a méprisé les «Noëls populaires» qu’elle considérait comme venant d’une coutume païenne et qui ne pouvaient pas être inclus dans le culte sacré. Cependant, dans les campagnes, plusieurs chants folkloriques très simples et des chants concernant la Nativité furent écrits et gagnèrent de la popularité. En 1223, saint François d’Assise introduisit les Noëls populaires dans le culte formel de l’Église durant la messe de Minuit de Noël dans une grotte à
Greccio, en Ombrie. Cette nuit-là, les chants et la musique qui accompagnaient cet évènement
sacré et formel n’étaient pas des hymnes en Latin mais des chants en langue du peuple. Depuis ce temps, les Noëls populaires ont impressionné les masses et c’est ainsi qu’ils commencèrent à faire partie des Mystères du Moyen-Âge.
Greccio, en Ombrie. Cette nuit-là, les chants et la musique qui accompagnaient cet évènement
sacré et formel n’étaient pas des hymnes en Latin mais des chants en langue du peuple. Depuis ce temps, les Noëls populaires ont impressionné les masses et c’est ainsi qu’ils commencèrent à faire partie des Mystères du Moyen-Âge.
Aujourd’hui, les Noëls populaires sont devenus une part importante de la saison des Fêtes et un nombre considérable d’événements musicaux sont organisés à travers le monde durant la période de l’Avent et spécialement la veille de Noël. L’idée des Cantiques de Noël se répandit à travers l’Europe, de l’Italie à l’Espagne, à la France et à l’Allemagne où plusieurs Noëls populaires furent composés au 14e siècle. Les Chants de Noël d’aujourd’hui conservent souvent
ces modèles du choral médiéval venant de la tradition de ces premiers chants de Noël. Au fil des
ans, la popularité des chants de Noël et des hymnes s’agrandit et de ce fait, nous avons aujourd’hui des Cantiques de Noël extrêmement populaires.
Le Cantique de Noël le plus connu aujourd’hui dans le monde entier est probablement celui de « Sainte Nuit » ou « Stille Nacht » qui a été composé en Autriche. L’histoire raconte que, quelques jours avant Noël, l’orgue de l’église St-Nicolas se brisa. Il devenait évident qu’il était impossible de le réparer à temps pour la messe de Minuit. L’organiste demanda au curé de la paroisse, M. l’abbé Joseph Mohr, la permission d’utiliser la guitare pour la messe. Il lui expliqua qu’il avait l’intention de faire une musique très simple mais qu’il avait besoin d’une certaine forme d’accompagnement. M. l’abbé Mohr était d’accord et il lui mentionna qu’il était en train de composer un poème de Noël, un poème que ses fidèles pouvaient comprendre ; car ceux-ci n’avaient pas beaucoup d’instruction, tout comme les bergers qui furent invités à la crèche de Bethléem. Le prêtre lui remit un morceau de papier sur lequel était écrit un texte qui n’avait que vint-six mots en allemand :
ces modèles du choral médiéval venant de la tradition de ces premiers chants de Noël. Au fil des
ans, la popularité des chants de Noël et des hymnes s’agrandit et de ce fait, nous avons aujourd’hui des Cantiques de Noël extrêmement populaires.
Le Cantique de Noël le plus connu aujourd’hui dans le monde entier est probablement celui de « Sainte Nuit » ou « Stille Nacht » qui a été composé en Autriche. L’histoire raconte que, quelques jours avant Noël, l’orgue de l’église St-Nicolas se brisa. Il devenait évident qu’il était impossible de le réparer à temps pour la messe de Minuit. L’organiste demanda au curé de la paroisse, M. l’abbé Joseph Mohr, la permission d’utiliser la guitare pour la messe. Il lui expliqua qu’il avait l’intention de faire une musique très simple mais qu’il avait besoin d’une certaine forme d’accompagnement. M. l’abbé Mohr était d’accord et il lui mentionna qu’il était en train de composer un poème de Noël, un poème que ses fidèles pouvaient comprendre ; car ceux-ci n’avaient pas beaucoup d’instruction, tout comme les bergers qui furent invités à la crèche de Bethléem. Le prêtre lui remit un morceau de papier sur lequel était écrit un texte qui n’avait que vint-six mots en allemand :
Ô nuit de paix ! Sainte nuit ! / Dans
le ciel l'astre luit. / Dans les
champs tout repose en paix, /
Mais soudain dans l'air pur et frais
/ Le brillant coeur des anges / Aux
bergers apparait.
le ciel l'astre luit. / Dans les
champs tout repose en paix, /
Mais soudain dans l'air pur et frais
/ Le brillant coeur des anges / Aux
bergers apparait.
Il n’y avait pas de titre à ce très court poème. L’organiste se mit au travail. Quelques jours avant Noël, Franz Gruber avait complété sa mélodie. C’est ainsi qu’à la messe de Minuit de l’an 1818, dans l’église St-Nicolas d’un village d’Autriche, les gens chantèrent pour la première
fois « Sainte Nuit ». Le chant de Noël n’avait pas besoin de titre. Il avait capté l’esprit – le sentiment – de Noël. C’était simple, humble, véritablement une berceuse au Fils de Dieu. De l’Autriche, il se propagea à travers le monde et cette année, à l’occasion de Noël, il sera chanté dans presque toutes les langues du monde par les peuples de foi chrétienne.
fois « Sainte Nuit ». Le chant de Noël n’avait pas besoin de titre. Il avait capté l’esprit – le sentiment – de Noël. C’était simple, humble, véritablement une berceuse au Fils de Dieu. De l’Autriche, il se propagea à travers le monde et cette année, à l’occasion de Noël, il sera chanté dans presque toutes les langues du monde par les peuples de foi chrétienne.
Un simple chant de Noël allemand est devenu universel parce qu’un bébé juif, le Fils éternel de Dieu, notre Sauveur, est né à Bethléem.
« Gloire à Dieu au plus haut des
cieux et paix sur la terre aux
hommes qu’il aime ! ».
cieux et paix sur la terre aux
hommes qu’il aime ! ».
Georges Morin, o.f.m.
LA REVUE MISSIONS DES FRANCISCAINS
est membre de l’Association canadienne des
périodiques catholiques (ACPC)
périodiques catholiques (ACPC)
ÉQUIPE DE RÉDACTION
Jacques Lefebvre, o.f.m.
Georges Morin, o.f.m.
Richard Chartier, o.f.s.
Impression : Imprimerie MAXIME inc.
Jacques Lefebvre, o.f.m.
Georges Morin, o.f.m.
Richard Chartier, o.f.s.
Impression : Imprimerie MAXIME inc.
OBJECTIFS
Susciter l’admiration de l’Église missionnaire et
renseigner sur les Missions des Franciscains
Susciter l’admiration de l’Église missionnaire et
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PÉRIODICITÉ
Quatre fois par année
Quatre fois par année
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