lundi 29 juin 2009

ENCORE EN PRISON !


"Hé oui, une autre fois je suis allé à la prison des femmes" a écrit le P. Jacques St-Yves. Il poursuit :"Pour apporter de la joie et un peu de bien-être à ces malheureuses femmes qui vivent en prison et plusieurs d'entre elles avec de jeunes enfants". Avec d'autres frères, le P. St-Yves a distribué aux femmes et aux enfants du savon, des brosses, de la pâte à dents, de la vaseline, des biscuits, du lait en poudre, des couches et des bonbons.
Il y aura un article plus détaillé à ce sujet dans le prochain numéro de la Revue des Missions des Franciscains (septembre 2009).

jeudi 18 juin 2009

UN TEXTE DE LOUIS CASTONGUAY SUR L'ENGAGEMENT D'ÉVÊQUES FRANCISCAINS AU PÉROU À LA CAUSE INDIGÈNE



Photo: Louis Catonguay à la recontre missionnaire spéciale (mars 2009) à Indiana au Pérou (voir son texte dans la Revue des Missions du mois de juin 2009)


Engagement d’évêques franciscains au Pérou à la cause indigène.
(par: Louis Castonguay, ptre du Vicariat S. Joseph)

Montréal, le 3 juin 2009

Des évêques franciscains sur la ligne de front de l’Amazonie péruvienne se prononcent clairement en faveur des populations indigènes devant l’invasion de compagnies de pétrole et autres… Ils le font comme pasteurs des communautés catholiques de l’Amazonie péruvienne. Ils prennent position devant la grève générale des communautés autochtones dans leur propre territoire, qui consiste surtout à paralyser le transport fluvial sur les grands fleuves de la Jungle.
Dans le groupe des huit évêques de la Jungle amazonienne du Pérou, les trois franciscains sont: Mons. Alberto Campos, OFM (mexicain) du Vicariat Saint-Joseph de l’Amazone, Mons. Gerardo Zerdín, OFM (croate) du Vicariat de San Ramón et Mons. Juan Tomás Oliver, OFM (espagnol) du Vicariat de Requena. Cela est heureux parce qu’une spiritualité franciscaine bien comprise nous fera maintenant comprendre la raison de cet engagement net et précis en faveur de gens simples par nature et par culture. Il s’agit de respect et de respect profond par rapport à l’Evangile et à l’esprit du « poverello » d’Assise en plein XXIe siècle en une terre amazonienne qui a connu une longue présence de missionnaires franciscains. Respect aussi, donc, à leur mémoire.

La région amazonienne est riche en cultures ethniques millénaires et en biodiversité. Elle est source de vie et d’espérance pour l’humanité. Aussi, disent ces évêques, « nous la considérons comme un des meilleurs cadeaux de Dieu puisque le Pérou est un des huit pays mégadiversifiés de la planète. L’Amazonie possède 31 des 114 zones de vie ou d’écosystèmes mondiaux, 95 % des forêts du pays avec un important potentiel de recours hydrique et hydroénergétique ». Cette réalité exige de tous les Péruviens et Péruviennes la grande responsabilité de « cultiver la terre et de la protéger (Gn 2), pour notre bien actuel et celui des générations futures ».

Les évêques, qui se définissent comme porte-paroles de la vie, insistent pour que, dans tout ce qui est intervention touchant les recours naturels, ne prédominent pas les intérêts de groupes qui détruisent de façon irrationnelle les sources de la vie au détriment de nations entières amazoniennes et de l’humanité elle-même (Aparecida 471).

Depuis cette perspective, ils constatent comment, au nom d’un concept de développement biaisé, l’État permet la déforestation de grandes étendues de forêts primaires en faveur d’entreprises nationales et transnationales (celles du Canada participent allègrement à cette destruction: note de l’auteur de l’article) par l’investissement dans des plantations d’huiles, de canne à sucre et autres.

Tout le monde, aujourd’hui, est au courant de la contamination des fleuves par le plomb et autres métaux lourds comme conséquence de l’activité minière (formelle et informelle) et de l’extraction de pétrole de façon irresponsable. « Nous sommes témoins, avouent ces évêques, de coupes indiscriminées de bois de toute sorte, sans aucune forme de contrôle ».

« Nous pouvons affirmer que les clameurs des populations indigènes et des rives fluviales en faveur d’un développement intégral ne sont pas entendues: l’Etat péruvien, depuis des générations, ne reconnaît pas l’usage et l’occupation de ces terres » disent-ils encore. Ils expliquent que, en pratique, on n’a pas tenu compte des droits des populations amazoniennes à être écoutées, comme l’indiquent la Constitution politique du pays et le document de la Commission d’experts pour l’application des ententes de l’OIT, publié en février de l’année 2009. Dans ce rapport, on demande fortement au Gouvernement péruvien de procéder immédiatement à l’application de mécanismes appropriés à la participation active des peuples indigènes; on l’exhorte aussi, avant l’adoption de toutes mesures qui puissent les affecter de façon directe o indirecte, à les consulter.

« L’Eglise, expliquent-ils, valorise spécialement les familles indigènes pour leur respect de la nature et leur amour de la terre-mère comme « source de pain quotidien, maison communautaire et autel du partage humain » (Aparecida 472).

Des événements comme ceux qui se vivent actuellement (avril et mai 2009) en Amazonie nous disent cette volonté de disposer de façon inhumaine et cruelle, des terres des populations riveraines et amazoniennes, parce que ces populations, dans leur propre pays, ne possèdent pas de protection légale nécessaire à la défense de leurs justes réclamations. De cette façon, on les condamne au déracinement de leurs terres, et à être soumis au « salariat » dans les cultures de canne á sucre, de la palme productrice d’huile et dans les exploitations de mines et d’hydrocarbures.

Les normes légales que l’Etat péruvien a promulgué en 2008 (spécialement deux lois et sept décrets législatifs) n’apportent rien au développement intégral des populations amazoniennes. Tout au contraire, surgissent de sérieuses menaces de misère plus grande dans la région.

Les évêques affirment catégoriquement : « Nous ne voulons pas de violence. Nous voudrions ne pas appuyer la grève actuelle (surtout de transports fluviaux)… ». Mais ils comprennent le désespoir des populations indigènes et la croyance toujours plus répandue qu’on « achète » à bon prix quelques-uns des chefs autochtones, afin de provoquer la désunion entre eux et de rendre inefficaces les justes réclamations.

Ces pasteurs savent que ce désespoir et cette désunion font que les Indigènes, dans leur besoin d’être écoutés, acceptent l’appui de quelques associations et de groupes politisés qui profitent des circonstances pour présenter d’autres demandes qu’eux, comme hommes d’Eglise, ne peuvent appuyer en aucune manière.

Le panorama social est délicat. A la demande faite au Président de la République péruvienne d’annuler les dispositifs légaux mentionnés plus haut dans le but de contribuer à la reformulation de leur contenu avec la participation des Indigènes, s’ajoute l’invitation aux populations amazoniennes et à leurs autorités de travailler à la recherche du Bien Commun. Les évêques terminent leur document en considérant nécessaire une table ronde d’authentique dialogue formée par tous les secteurs sociaux existants, afin de donner une solution pacifique et harmonieuse au conflit qui a été créé.

Ce document épiscopal, élaboré avec la participation éclairée des trois évêques franciscains nommés plus haut, s’appuie fortement sur le document latinoaméricain d’Aparecida (Brésil, juin 2007), où l’épiscopat du continent « cherche un modèle de développement alternatif, intégral et solidaire, basé sur une éthique incluant la responsabilité d’une authentique écologie humaine et naturelle, fruit de l’Evangile de la justice et de la solidarité et le destin universel des biens … » (Aparecida, 474c)… François, entres autres fondateurs de communautés religieuses, est sûrement fier de ses fils spirituels, serviteurs du peuple de Dieu amazonien, au XXIe siècle.

lundi 8 juin 2009

TEXTE DE LA REVUE DE JUIN 2009

NOUS VOUS OFFRONS LES ARTICLES ENTIERS DE LA REVUE DES MISSIONS DES FRANCISCAINS DE JUIN 2009 (SANS LES PHOTOS).

POUR CITER OU REPRODUIRE UN ARTICLE: ÉCRIVEZ-NOUS S.V.P. POUR NOUS INFORMER DE
VOTRE DÉMARCHE.

BONNE LECTURE !


MISSIONS DES FRANCISCAINS
JUIN 2009 (vol. 87, NO 2)

Thème: Les populations des pays du sud ont faim

MOT DU RÉDACTEUR

Chers amis et bienfaiteurs,

Une fois de plus cette revue me donne l’occasion et le plaisir de vous
saluer. Au Canada, nous avons quatre saisons bien marquées et
chacune à ses beautés propres. C’est maintenant l’été qui nous
arrive avec son plein de vie et cela nous donne le goût des
vacances et des contacts directs avec la nature.

Dans ce numéro de la revue nous constatons aussi beaucoup
d’événements qui manifestent la grande vitalité de la famille franciscaine.
Ça bouge à l’intérieur, grâce à l’Esprit Saint, et à l’extérieur,
grâce aux très grands nombre de frères et de soeurs de
François, actifs un peu partout dans le monde. Louons le Seigneur
pour cette grande famille qui, cette année, célèbre le 800e anniversaire
de l’approbation de sa règle de vie composée par
François et approuvée par le pape Innocent III en l’an 1209.
Bonne lecture et Bonnes vacances !

Jacques Lefebvre, ofm


PÉROU

Rencontre missionnaire spéciale, mars 2009, à Indiana, Pérou
Chers amis et bienfaiteurs,

Écographie d'une rencontre missionnaire
spéciale. / Mars 2009, à
Indiana, fleuve Amazone, Pérou.
«Amazonie, debout, assume ta
réalité avec foi » / Six jours bien
remplis.

Nous sommes là, plus de cent
personnes affectées à un même
Vicariat, celui de Saint-Joseph de
l’Amazone, venues d’Espagne, du
Québec, de la Pologne, du Mexique,
de différents coins du Pérou
et, bien sûr, du département de
Loreto dans la grande Amazonie.
Plus d’une trentaine de nouveaux
venus…

Notre territoire: quelques 1200
kilomètres dans sa partie la plus
longue, soit la frontière colombienne.
Sa population : 142,000 habitants.


Beaucoup de choses nous unissent
et d’autres nous sont diverses.
Nous partageons tous la vie
d’un peuple essentiellement fluvial.
Tous appelés à servir : tel est
notre objectif. Service et disponibilité.
Certes, chacun a son passé
propre et différents sont les processus
de vie. Comme l’indique le
blason du Vicariat, notre coeur se
fait humble sur des mains qui le
protègent … la jungle peuple nos
désirs...

Cette année, un homme spécial
est venu du Mexique : le Père Clo domiro
Siller, franciscain aux dons
multiples, animateur hors pair et
spécialiste du travail pastoral dans
le monde indigène du pays aztèque

On découvre rapidement
que la théologie de Dieu n’est pas
dans les livres. Ni non plus celle
des « dieux » régionaux. Cherchez
les CAUSES de vos succès, et
celles de vos échecs, nous répète-
t-il … Et bientôt, on se retrouve
dans l’étude systématique des différents
champs de Pastorale:

Animation biblique de tout le travail
pastoral / Animateurs de communautés
chrétiennes des rives fluviales
/ Pastorale indigène /Caté chèse
/ Vocation /Les jeunes / La famille / Le social et Caritas / Éducation
religieuse scolaire /Animation
missionnaire…

Il s’agit de partir des mythes. Une
catéchèse qui ne tient pas compte
de la culture des gens, reste sans
racines. La défense de la terre qui
appartient aux groupes ethniques,
la défense de leurs institutions, la
connaissance des lois données
par l’État sur les territoires autochtones
... tout cela est préoccupation
de l’Église locale. L’option
préférentielle n’est cependant pas
encore faite en ce qui concerne ces
groupes : les indigène, sont toujours
les plus « pauvres » du secteur.
Certes, il s’agit là de l’inversion
de toute une vie (apprendre le
dialecte local, étudier les mythologies propres,
les symboles). Il faut y
penser deux fois avant de faire ce
genre d’engagement (préparation,
économie, style de vie, un goût
profond du silence, de la simplicité,
du rituel aborigène…). Le Père
Jean-Marc Mercier n’est plus là…

La population ‘métissante’, qui a
perdu la mémoire de son monde
originel, n’a plus d’identité bien
définie, ce qui présente des problèmes
de toutes sortes : conformisme,
familles désintégrées,
alcoolisme (causé par tant d’insatisfactions
?), perte de confiance,
machisme, économie non soutenue,
influence négative des MM.CC.,
violations, parents permissifs, libertinage,
scolarité déplorable, ...
Tout cela amènera le Vicariat à prioriser
la valorisation de l’histoire
locale comme histoire de salut
situé ; travailler le thème vital de
l’identité propre ; l’acceptation des
personnes, la recherche du dialogue,
du travail en groupe (ce qui
n’est pas planifié, échoue), l’estime
de soi, comment éviter de se
sentir discriminé (projection de
l’expérience personnelle…). Beaucoup
d’amazoniens prennent maintenant
conscience de leur réalité et
veulent faire cette démarche avec
les yeux de la FOI.

Le thème de l’écologie trotte dans
toutes les têtes (des spécialistes
venus de Lima nous aident à réfléchir);
sur ce point, la pastorale
vicariale se revêt de teintes fortes:
défense de l’Amazonie, espoir d’un
monde meilleur, la dignité humaine
de pair avec la protection du
milieu vital, respect des travailleurs

Les inversions économiques,
qui n’aident pas aux êtres
humains de la place, doivent disparaître
tout simplement. Le Dieu
vivant et juste trouve une place de
choix dans toutes ces prises de
conscience (i.e. connaître ma réalité,
connaître sur place les causes
et réponses aux bobos, et chercher
ensemble les solutions…).

Le thème de l’EAU : ça devient sérieux
en Amazonie. Il y a tendance,
semble-t-il, à vouloir privatiser cet
élément liquide vital, vision diabolique
des grandes entreprises
transnationales ... Et l’État, comme
d’habitude, va à rebours des voies
qui se créent lentement un peu
partout dans le monde ... L’indigène,
la terre et l’eau, c’est aussi
fort et uni qu’une mère avec son
petit. Les prophètes trouvent ici
tout terrain et espace pour dénoncer,
d’un côté, tout ce qui est illégal
et annoncer, de l’autre, tout ce
qui sert à sauver la Jungle et son
humanité. Les jeunes, surtout, à la
bonne heure, sont de plus en plus
inquiets et découvrent avec nous
ce Dieu qui voit l’humiliation de ces
peuples amazoniens, qui entend
leurs cris d’alarmes qui se précisent,
qui comprend leurs souffrances
et qui décide de s’installer
enfin en libérateur inconditionnel.
Le Dieu de la vie n’a pas perdu
toute sa création et Il réclame la
collaboration de tous, et les gens.
savent pourquoi ils doivent opter
pour UNE TERRE SANS MAL.

Note : Je relève, en conclusion, la
grande inquiétude de notre frère
évêque, Mons. Alberto Campos,
OFM. Il l’a exprimée en fin d’assemblée
de mars 2009 : c’est sa
préoccupation devant autant d’activités
programmées pour l’année
en cours, sans qu’apparaisse en
même temps comment générer
les fonds nécessaires pour les
réaliser. « Nous avons besoin, là
aussi, de créativité et de solidarité
entre nous et nos bienfaiteurs »,
a-t-il dit avec bon espoir. À tous
les lecteurs de la revue :saludos
y hasta la próxima !

Louis Castonguay,

prêtre diocésain de l’Église locale
du Vicariat St-Joseph


AFRIQUE

« DONNEZ- LEUR VOUS-MÊMES À MANGER »


Nairobi, la capitale du Kenya, se développe
très rapidement. C’est une
population entre 3 et 4 millions
d’habitants. Le nombre augmente à
tous les jours car les gens, venant
d’autres villages, viennent habiter
dans cette ville. Une telle expansion
affecte les gens les moins privilégiés.
Lorsque de telles personnes
sont mises de côté par de nouvelles
structures, elles se rassemblent, par
sécurité, et commencent à se développer
comme une petite ville à
côté de la grande cité. Il y a des
gens de peu d’éducation et ils peuvent
difficilement trouver du travail
sur une base permanente.

Un jour une femme est venue à notre
porte de Longai, nous demandant
de l’aide. Elle était avec ses deux
enfants. Le plus vieux avait 9 ans et
le plus jeune, 5 ans. Elle me disait
que le père des deux enfants était
mort et qu’elle était restée seule,
dans une maison louée, avec ses
deux enfants. Elle devait faire face
à toutes les dépenses de la famille
depuis la nourriture jusqu’à payer
le loyer de la maison ... évidemment
sans considérer toutes les autres
dépenses : les frais du médecin en
cas de maladie, les frais scolaires
et de transport, etc.

Je lui ai dit qu’il était bien malheureux
que son mari soit mort.

Voulant connaître si elle avait un
plan pour l’avenir, je lui ai demandé:
« Allez-vous donner cet esprit
de mendier à ces enfants innocents,
depuis leur jeune âge jusqu’à ce
qu’ils aient des cheveux gris ? »

À ce moment-là, la mère s’est mise
à pleurer et, après un certain temps,
elle m’a dit:«Vos paroles sont difficiles
à entendre, mais malheureusement
je n’ai pas d’autres alternatives
à cette expérience. Moi-même
je me suis trouvée à vivre comme
ça et j’ai l’obligation de garder mes
enfants en vie ». Finalement, je leur
ai dit bonjour tout en promettant
de les visiter chez eux.

Plus tard, j’ai entendu une voix qui
me disait le même message que
Jésus a dit à ses disciples dans
l’évangile de saint Matthieu: «Le
soir venu, les disciples s’approchèrent
et lui dirent: «L’endroit est
désert et l’heure est déjà passée.
Renvoie donc les foules afin qu’elles
aillent dans les villages s’acheter
de la nourriture ». Mais Jésus leur
dit : « Il n’est pas besoin qu’elles y
aillent. Donnez-leur vous-mêmes
à manger. » (Mt 14, 15-16)

Une semaine plus tard, je suis allé
visiter cette femme. J’ai parlé avec
elle et j’ai découvert qu’il y avait
plusieurs personnes qui vivaient la
même expérience. Je leur ai proposé
de s’organiser elles-mêmes et
de former un groupe car, de cette
façon, il serait peut-être possible de
trouver des gens prêts à les aider.
Elles se sont données comme nom :
GROUPE D’ENTRAIDE DES FEM MES
FRANCISCAINES DE BONGANI.
Leur principal but est de
s’entraider et de trouver les moyens
de réduire leur pauvreté.

Ce groupe a déjà commencé un
projet et il a même déjà acheté une
machine à moudre le blé. Comme
si leur pauvreté n’était pas suffisante,
le propriétaire de la maison
qu’elles avaient louée pour y installer
la machine, a changé d’idée.
Donc, maintenant elles attendent
des gens de bonne volonté qui pourraient
contribuer à construire une
petite et très simple maison pour
installer la machine et pouvoir commencé
à travailler. Ces femmes
vous remercient à l’avance pour
vos généreux dons.

Frère Fidelis Mwesigye,ofm


QUELQUES DONNÉES SUR L’AFRIQUE


– L’Afrique représente 10% de la
population mondiale.
– Les villes africaines comptent
40% de plus d’habitants des
taudis qu’une ville moyenne
dans le monde.
– Les pauvres africains représentent
environ un quart des pauvres
dans le monde.
– Le taux de mortalité des
enfants de moins de cinq ans est
9,3% plus élevé que la moyenne
mondiale.
– Les Africains vivent 18 ans de
moins que la moyenne mondiale.
– Une femme africaine a 30% de
chances de moins de vivre au-
delà de 65 ans que la moyenne
mondiale.
– Les Africains sont 36%
au-dessous de la moyenne
mondiale en matière d’accès à
l’assainissement dans les villes.

Source : ONU-Habitat,
défis de l’urbanisation en Afrique
subsaharienne, 2005.


LA CRISE FINANCIÈRE AGGRAVE LA FAMINE
EN AFRIQUE


La crise financière internationale ne
doit pas faire oublier la situation
alimentaire, a souligné l’Organisation
des Nations-Unies pour l’Alimentation
et l’Agriculture (FAO). Ce
message a été adressé aux pays
riches lors de la journée mondiale
de l’alimentation, le 16 octobre 2008.
Selon les chiffres de la FAO, plus de
900 millions de personnes, dont 75
millions de cas supplémentaires en
2007, souffrent de faim dans le
monde. Près de 89% d’entre elles,
soit 750 millions de personnes,
vivent en Afrique et en Asie. Et la
situation risque d’empirer à cause
de la crise financière internationale
actuelle. Il s’avère nécessaire, voire
essentiel, de poursuivre nos efforts
de solidarité et d’aide humanitaire
envers les plus pauvres de la planète,
en particulier en Afrique.

Source : Afrik.com


« QUE LES PAUVRES AIENT À MANGER »


Le père Federico Lombardi, S.J.,
directeur du Bureau de presse du
Saint-Siège, analyse ainsi les causes
et les conséquences de la crise
alimentaire : « Le premier objectif
des chefs d’État qui avaient adopté
la Déclaration du millénaire, en
l’an 2000, était de réduire de moitié
la pauvreté extrême et la faim.
Des années se sont écoulées et
beaucoup de pays connaissent actuellement
une hausse vertigineuse
des prix céréaliers, si bien que
le nombre de personnes souffrant
de la faim ou sous-alimentées augmente
rapidement et risque même
de frôler le milliard. Le marché, faussé
par des subventions agricoles
accordées par les pays riches, la
nouvelle production de biocombustibles
suite aux préoccupations environnementales,
la consommation accrue de viande dans de grands
pays comme la Chine et l’Inde, tout
cela a contribué au fait qu’une bonne
partie de la production agricole
n’est donc plus consacrée directement
aux produits céréaliers pour
l’alimentation humaine ». Selon le
père Lombardi, « ce qui manque
aujourd’hui dans le monde, ce n’est
pas de la nourriture matérielle ou
la capacité d’en produire, mais la
volonté de résoudre un problème
bien plus grave : que les pauvres
aient à manger ».

Source : Zenit.org


HAÏTI

RASSEMBLEMENT DE LA FAMILLE FRANCISCAINE

Le Père Raymond Mailhiot nous envoyait une lettre de
l’Ordre franciscain séculier qui annonçait la
tenue du congrès de la famille franciscaine
le 2 mai dernier à Lilavois
chez les Frères Mineurs. Ce congrès
aura été l’occasion de souligner
la commémoration du 8e centenaire
de l’approbation de la Règle
par le Pape Innocent III en 1209
ainsi que, pour toutes les unités
franciscaines oeuvrant en Haïti de
se rencontrer, de se parler, de
fraterniser et de rendre grâce au
Seigneur.

Le thème du congrès était
« Avec François d’Assise, célébrons
notre Vocation comme don, appel
et mission à travers notre règle et
forme de vie ». Le Père Mailhiot est
Assistant spirituel national de l’Ordre
franciscain séculier en Haïti.

HAÏTI À LA CROISÉE DE NOUVEAUX CHEMINS


Haïti vit les contrecoups de la crise
mondiale, crise à multiples volets :
financier, économique, social, environnemental.
Pour le pays le plus
appauvri des Amériques, dont le taux
de chômage approche les 70%, le
spectre de la crise financière mondiale
est un véritable cauchemar.
Déjà les transferts de fonds de la
diaspora comme soutien aux familles
ont subi une baisse de l’ordre
de 40% au cours des derniers mois
selon plusieurs sources. Quand on
sait que le montant de ces transferts
équivaut au budget de l’État
haïtien, on peut mesurer le caractère
dramatique de cette baisse sur
les conditions de vie de la population
haïtienne. À la diminution du
soutien économique de la diaspora,
s’ajoute la diminution de l’aide internationale
aux organisations non-gouvernementales (ONG)
qui voient, elles aussi, leurs fonds diminués ou
carrément réorientés vers d’autres
programmes ou d’autres pays. Les
organisations de femmes, de défense
des droits, d’éducation populaire,
d’économie sociale en sont les premières
victimes et la recherche de
financement pour assurer leur fonctionnement
et leur survie est une
véritable course contre la montre.

Dans cette perspective, il est intéressant
de rappeler ici les coupures
successives du "Fon Kanadyen ti
pwojè Ayiti" consacré à des projets
en faveur des populations les plus
vulnérables. L’incertitude entourant l’avenir de
ce Fonds et de son financement
est récurrente et des projets en
agriculture, droits humains, santé,
éducation ou de petites entreprises
sont régulièrement menacés de disparaître.
Atteignant un million de
dollars canadiens dans les années
90, le montant de ce Fonds a été
réduit à 250 000 dollars au cours
des dernières années, et ce malgré
d’importantes pressions, pour
atteindre finalement 500 000 dollars
en 2008. Au moment d’écrire
ces lignes, on ne sait encore rien
pour l’année 2009. Pourtant la raison
d’être et la pertinence de ce
Fonds ne sont plus à démontrer.

Les défis auxquels fait face l’État
haïtien sont multiples : assurer la
citoyenneté à tous les Haïtiennes
et Haïtiens en leur délivrant acte
de naissance et carte d’identité,
régler la propriété des terres et
le problème de l’eau, augmenter
la production agricole, professionnaliser
l’administration publique,
développer des chantiers à haute
intensité de main-d’ouvre, trouver
des alternatives à l’utilisation du
charbon de bois et au déboisement.


Parmi les organisations de la société
civile pouvant contribuer au
développement du pays, se trouvent
les instituts religieux présents
sur l’ensemble du territoire, instituts
qui se sont, au long des années,
de plus en plus haïtianisés. La Conférence
haïtienne des religieux
(CHR) vient de souligner son 40e
anniversaire (1968-2008). Sa contribution
à la recherche de réponses
adéquates aux urgents besoins
de la population d’Haïti demeure
incontournable et pourrait reléguer
au second plan le dialogue
entre les évêques et les instituts
religieux retenu comme prioritaire
par les instances de cette Conférence.


Suzanne Loiselle,
directrice de l’Entraide missionnaire



800e ANNIVERSAIRE ET LA MISSION

CHAPITRE DES NATTES


Samedi, le 19 avril 2009, le pape
a reçu, dans la cour du palais
apostolique de Castel Gandolfo,
quelque 3000 membres de la
famille spirituelle franciscaine à
l'occasion du «Chapitre des
nattes», célébré à Assise du 15
au 18 avril, pour marquer le 800e
anniversaire du chapitre du
même nom, en 1209, chapitre
célébrant l'approbation de la
règle de vie.

Voici le message de Benoît XVI
à la famille spirituelle franciscaine:


Chers frères et soeurs
de la famille franciscaine !

C'est avec une grande joie que je
vous donne la bienvenue, en cet
anniversaire heureux et historique
qui vous a réunis : le VIIIe centenaire
de l'approbation de la « protorègle »
de saint François par le pape
Innocent III. Huit cents ans ont
passé et cette douzaine de frères
est devenue une multitude répandue
dans toutes les régions du
monde et est aujourd'hui dignement
représentée par vous.

Ces derniers jours, vous vous êtes
donné rendez-vous à Assise pour
ce que vous avez voulu appeler
le « Chapitre des nattes », pour
évoquer à nouveau vos origines.
Et au terme de cette expérience
extraordinaire, vous êtes venus
ensemble chez le « Seigneur
pape », comme aurait dit votre
séraphique fondateur. Je vous
salue tous avec affection : les
Frères Mineurs des trois obédiences,
guidés par les Ministres généraux
respectifs, parmi lesquels le
Père José Rodríguez Carballo que
je remercie de ses aimables paroles;
les membres du tiers ordre, et
leur ministre général ; les religieuses
franciscaines et les membres
des instituts séculiers franciscains;
et en particulier je salue l'évêque
d'Assise, Mgr Domenico Sorrentino,
qui représente l'Église d'Assise,
patrie de saint François et sainte
Claire, et spirituellement tous les
franciscains. Nous savons combien
le lien avec l'évêque d'Assise de
l'époque a été important pour saint
François, Guido, qui a reconnu son
charisme et l'a soutenu. Ce fut
Guido qui présenta François au
cardinal Giovanni di San Paolo, qui
l'a ensuite présenté au pape et a
favorisé l'approbation de la règle.
Charisme et institution sont toujours
complémentaires pour l'édification
de l'Église…

Une réflexion vient spontanément :
François aurait pu aussi ne pas venir
auprès du pape. De nouveaux groupes
et mouvements religieux se
formaient à l'époque et certains
d'eux s'opposaient à l'Église comme
institution, ou pour le moins ne cherchaient
pas son approbation.

Sûrement une attitude polémique
envers la hiérarchie aurait procuré
à François de nombreux disciples.
Au contraire, il a tout de suite pensé
à mettre son chemin et celui de
ses compagnons entre les mains
de l'évêque de Rome, le Successeur
de Pierre. Ce fait révèle son
authentique esprit ecclésial. Le
petit « nous » qui avait commencé
avec ses premiers frères, il l'a conçu
dès le commencement à l'intérieur
du grand « nous » de l'Église une et
universelle. Et le pape a reconnu
et apprécié cela. Le pape aussi,
en effet, aurait pu pour sa part ne
pas approuver le projet de vie de
François. Et nous pouvons même
bien imaginer que, parmi les collaborateurs
d'Innocent III, quelqu'un
l'ait conseillé dans ce sens,
justement peut-être parce qu'il
craignait que ce petit groupe de
frères ressemble à d'autres agrégations
à tendance hérétique et
« paupéristes » de l'époque. Au contraire,
le souverain pontife, bien
informé par l'évêque d'Assise et
par le cardinal Giovanni di San
Paolo, a su discerner l'initiative de
l'Esprit Saint et il a accueilli, béni
et encouragé la communauté naissante
des « frères mineurs ».

Chers frères et soeurs, huit siècles
se sont écoulés, et vous avez
aujourd'hui voulu renouveler le
geste de votre fondateur. Vous
êtes tous des enfants et des héri
tiers de ces origines. De cette
« bonne semence » qu'a été saint
François, conformé à son tour au
« grain de blé » qui est le Seigneur
Jésus mort et ressuscité pour
porter beaucoup de fruit, (Cf. Jn
12,24). Les saints re-proposent la
fécondité du Christ. Comme François
et Claire d'Assise, vous aussi,
engagez-vous à toujours suivre
cette même logique : perdre sa vie
à cause de Jésus et de l'Évangile,
pour la sauver et la rendre féconde
de fruits abondants. Alors que
nous remercions le Seigneur qui
vous a appelés à faire partie d'une
« famille » aussi grande et belle,
restez à l'écoute de ce que l'Esprit
lui dit aujourd'hui, en chacune de
ses composantes, pour continuer à
annoncer avec passion le Royaume
de Dieu, sur les pas du Père séraphique.
Que chaque frère et chaque
soeur garde toujours une âme
contemplative, simple et joyeuse:
repartez toujours du Christ
comme François est parti du regard
du crucifix de Saint-Damien
et de la rencontre avec le lépreux,
pour voir le visage du Christ dans
nos frères qui souffrent et apporter
sa paix à tous. Soyez des témoins
de la « beauté » de Dieu, que François
a su chanter en contemplant
les merveilles de la création, et qui
l'a fait s'exclamer en s'adressant
au Très Haut: «Tu es beauté!»
(Louange au Très Haut, 4.6: FF,
261).

Très chers, la dernière parole que
je veux vous laisser est celle que
Jésus ressuscité a confiée à ses
disciples : « Allez ! » (Cf. Mt 28,19 ;
Mc 16,15). Allez et continuez à
« réparer la maison » du Seigneur
Jésus Christ, son Église. Ces derniers
jours, le tremblement de terre
qui a frappé les Abruzzes a gravement
endommagé de nombreuses
églises, et vous, d'Assise, vous
savez bien ce que cela signifie.
Mais il y a une autre « ruine » qui
est bien plus grave : celle des personnes
et des communautés !
Comme François, commencez
toujours par vous-mêmes. C'est
nous, d'abord, qui sommes la maison
que Dieu veut restaurer. Dans
la mesure où vous serez capables
de vous renouveler dans l'esprit de
l'Évangile, vous continuerez à aider
les pasteurs de l'Église à rendre
toujours plus beau son visage
d'Épouse du Christ. C'est cela que
le pape, aujourd'hui comme aux
origines, attend de vous. Merci
d'être venus ! Allez maintenant et
apportez à tous la paix et l'amour
du Christ Sauveur. Que Marie,
l'Immaculée, « Vierge faite Église »
(Cf. Salutation à la bienheureuse
Vierge Marie, 1 : FF, 259), vous
accompagne toujours. Et que vous
soutienne aussi cette bénédiction
apostolique que je vous accorde
de tout coeur, à vous tous ici présents,
et à toute la famille franciscaine.


LA MISSION COMME SPIRITUALITÉ


Voici les « notes prises à la
volée par le Frère Jean-Baptiste
Auberger, o.f.m. Lille » sur la conférence
du frère Giacomo Bini,
donnée au Chapitre des nattes,
à Assise, le jeudi 16 avril 2009
et qui avait pour titre : « Le Seigneur
vous envoie dans le monde
entier, afin que vous rendiez témoignage
à sa parole par la
parole et par les oeuvres. »
(3 letOrd)

Le Frère Giacomo Giacomo Bini commence
par s’interroger avec
beaucoup d’humilité pour
savoir si on n’aurait pas dû inviter
quelqu’un d’autre, car il
estime qu’on a déjà beaucoup de paroles
et trop de textes et qu’il suffit de les mettre en oeuvre.
Puis, il annonce 3 points pour sa conférence.

1. La mission comme spiritualité de
l’aller au monde, à la rencontre des
autres (cf. le mystère pascal et l’envoi
en mission après la résurrection).
La mission est à la mesure
de notre foi. Elle revigore notre vocation
et notre foi. L’itinérance naît du
coeur, car on ne peut rencontrer le
Seigneur et se taire. La mission doit
partir du coeur et non être la réponse
à un besoin pastoral. Celui qui
veut servir Jésus doit itinérer comme
lui et avec lui (cf. Cantala messa).
Le NT est un envoi vers le
monde, non pas à convertir, mais
à rencontrer pour lui exprimer
l’amour de Jésus. Il y a une nécessaire
déstabilisation. « Va », dit
le Christ de saint-Damien à François.
Être habité par une égale
passion pour Dieu et pour le monde.
Ce qu’il faut c’est la transparence
et non l’efficience qui sont
les caractéristiques de notre mission:
« Voyez comme ils s’aiment »
(applaudissements). Il faut la transparence
plus que l’apparence aussi.
S’il n’y a pas de créativité,
et s’il y a du sédentarisme dans
notre vie, c’est parce qu’il y a un
manque de coeur, de profondeur
de notre foi (applaudissements).

Il faut partir, dépossédé, il nous
faut récupérer la passion évangélique
comme une efflorescence.
Sinon, on risque de n’être là que
pour 10% des gens et ce sont tous
des vieux qui viennent à nous
(applaudissements très nourris).

2. La mission comme spiritualité
du pèlerinage. Les gens nous attendent.
« Vous êtes les gens du peuple,
disait Jean-Paul II, n’attendez
pas qu’ils viennent à vous. Allez à
eux ! » Les franciscains ne s’approprient
rien. Que de conventualisme
qui bloque le dynamisme évangélique franciscain
(applaudissements
nourris). L’itinérance n’est pas à comprendre
quand on est déstabilisé dans la vie fraternelle.
C’est autre chose. C’est un
chemin qui est libérant et libre,
sans rien en propre. Suivre le Christ
consiste à lâcher tout et à aller.
C’est la dimension de la liberté qui
est essentielle aujourd’hui. Sans
humilité on ne va pas au-devant
des autres. C’est la qualification de
notre vie franciscaine (cf. John
Corriveau).

3. La mission comporte la fraternité
comme un élément essentiel
et non comme une option supplémentaire.
C’est le 2 par 2 qui est
déjà un signe, un signe de la réconciliation
possible. La mission renforce
notre foi et nous permet de
goûter notre vocation qui prend toute
sa saveur.

Ayant quitté son papier pour laisser
parler son coeur, frère Giacomo
estime en avoir dit assez, car on a
déjà beaucoup de paroles et de
textes, et il conclut : Le Chapitre
des nattes ne doit pas être un
regard vers le passé, mais un « aller
vers ». Ce n’est pas une utopie,
mais c’est possible. Et il conclut
en disant : « Pourquoi ne pas faire
maintenant des fraternités inter
obédientielles et aller ensemble en
mission ? » (applaudissements très nourris).

L’animateur remercie très chaleureusement
le Fr. Giacomo de son intervention
qui est une provocation.
D’une certaine manière, elle
facilite son rôle d’animateur, mais
d’autre part le met dans l’embarras.
Il la résume ainsi comme : une
invitation à la transparence plus
qu’à l’efficacité, insistant sur la force
de l’évangélisme dans l’itinérance
par opposition au monde contemporain
où l’homme a tendance à
se renfermer sur lui-même.


SOIRÉE MISSIONNAIRE


Moi et le P. Jacques Lefebvre, ofm,
avons été invités par le P. André
Comtois, ofm, et les frères de Sorel
à une soirée missionnaire, le 31
mars dernier, afin de parler des
missions en général et de Madagascar
et du Pérou en particulier.

Le Père Comtois a souligné le 8e
centenaire de l'Ordre et la fondation
de quelques missions par les
Franciscains du Québec (Japon,
Chine, Corée, etc.).

Une vingtaine de personnes se
sont présentées à la chapelle du
couvent franciscain de Sorel pour
assister à cette soirée. Nous
som mes bien heureux des résultats de
cette soirée puisque les gens ont
grandement apprécié mieux connaître
nos missions et les oeuvres
des missionnaires. Nous avons eu
droit à un accueil chaleureux des
participants et à un grand intérêt
de leur part. Il faut remercier le
P. Comtois de cette initiative ainsi
que les frères de Sorel pour leur
générosité et leur aimable hospitalité.
Ce fut une belle expérience
qui pourrait éventuellement se
reproduire à Sorel ou ailleurs, on
ne sait jamais !

Richard Chartier, ofs

MISSIONS DES FRANCISCAINS
5750, BOULEVARD ROSEMONT
MONTRÉAL, QC, CANADA
H1T 2H2
Tél. : (514) 932-6094
Courriel: ofmmissions@bell.net

Membre de l’Association canadienne des
périodiques catholiques (ACPC)


ÉQUIPE DE RÉDACTION
Jacques Lefebvre, o.f.m.
Georges Morin, o.f.m.
Richard Chartier, o.f.s.
Impression : Imprimerie MAXIME inc.


OBJECTIFS
Susciter l’admiration de l’Église missionnaire et
renseigner sur les Missions des Franciscains


PÉRIODICITÉ
Quatre fois par année


DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèques nationales
du Québec (Montréal)
et du Canada (Ottawa)


ATTENTION
Faites toujours votre chèque à:
MISSIONS DES FRANCISCAINS
5750, BOULEVARD ROSEMONT
MONTRÉAL (QC) H1T 2H2
même si votre don s’adresse à
un missionnaire en particulier.
Mentionnez, sur une feuille à part
ou au bas de votre chèque à gauche,
à qui vous voulez faire un don ou faire
parvenir des honoraires de messes.
Merci.

INFORMATION IMPORTANTE
En janvier 2010 un reçu cumulatif
pour l’impôt vous arrivera pour
tous vos dons de l’année 2009.


INTENTIONS DE MESSES ET DONS
Les missionnaires ont toujours besoin
d’intentions de messes
à $10.00 ou à $15.00
Notre revue «Missions des Franciscains» est expédiée
aux personnes qui appuient nos oeuvres missionnaires,
c’est-à-dire à nos amis et bienfaiteurs.


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vendredi 5 juin 2009

REVUE DES MISSIONS DES FRANCISCAINS JUIN 2009






Le dernier numéro de la Revue des Missions des Franciscains vient de paraître (juin 2009). Vous y trouverez des articles sur le Pérou, l'Afrique, Haïti, le 800e anniversaire et la mission et la soirée missionnaire. Le thème de la faim qui affecte les populations des pays du Sud est abordé dans différents articles de la Revue. Aujourd'hui, nous publions le Mot du Rédacteur et l'article sur l'Afrique, nous mettrons en ligne les autres articles plus tard. Revenez nous voir !
Pour obtenir une copie gratuite de la Revue, veuillez nous écrire par courriel à ofmmissions@bell.net ou par écrit à l'adresse que vous trouverez à droite de cette page.
BONNE LECTURE !

L'ABBÉ LOUIS CASTONGUAY EST AU QUÉBEC


L'abbé Louis Castonguay est arrivé récemment du Pérou. Il séjourne au Couvent de Rosemont chez les Franciscains. Il a écrit un texte très intéressant dans le dernier numéro de la Revue des Missions des Franciscains sur une rencontre missionnaire spéciale qui s'est tenue à Indiana au Pérou ayant pour thème "Amazonie, debout, assume ta réalité avec foi". Pour se procurer une copie de la Revue veuillez vous adresser au Bureau des Missions des Franciscains par courriel à ofmmissions@bell.net ou par écrit à l'adresse indiquée sur cette page à droite.
Nous reviendrons plus tard dans un prochain message sur le blogue avec l'abbé Castonguay.