jeudi 30 mai 2013

MADAGASCAR: INVASION DE SAUTERELLES !

Les frères de Madagascar nous informent qu'une invasion de sauterelles ravagent les cultures dans le pays. Jacques St-Yves, missionnaire à Madagascar écrit:
Magadascar est envahie par des MILLIARDS de sauterelles. Elles sont passées à Andraikiba hier. Je n'ai jamais vu une chose semblable. Ce sont des nuages de millions de sauterelles qui voyagent ensemble. Plusieurs rizières ont été détruites. Heureusement elles ont passé au-dessus de notre maison sans arrêter pour manger. C'est une catastrophe  pour les cultivateurs. Hier, dans le nord du pays, il y a eu une invasion de sauterelles de 5 kilomètres de long par trois de large !
Des explication pour bien comprendre les photos:
 
Photo 1 : les sauterelles descendent sur terre pour passer la nuit. Les autos font face à cette nuée de sauterelles qui "atterrissent".
 
Photo 2: Durant leur repos, elles s'accouplent. Sur la photo, on voit 2 sauterelles qui s'accouplent.
 
Photo 3: C'est le résultat de l'accouplement: des millions de larves qui dans quelques temps seront des sauterelles en plus.

Nos prières accompagnent les frères et la population aux prises avec une invasion de sauterelles destructrice.

lundi 27 mai 2013

CONGO: DE L'ESPOIR POUR LES ENFANTS !


Les frères franciscains dans les pays pauvres font du travail extraordinaire ! Le projet "Nourrir et soigner les enfants en République démocratique du Congo" présenté dans le dernier numéro de la Revue des Missions a été généreusement appuyé par les donateurs. Nous avons envoyé les dons et les frères du Congo sont à l'œuvre. Les frères ont nourri et soigné des enfants d'un village. Nous voyons les enfants avant l'aide des frères et après, il s'agit de deux petites filles Jacky et Émilie. Elles sont orphelines. La grand-mère qui prenait soin des enfants est atteinte de tuberculose et ne peut plus les garder. Le frère Magloire, OFM, que l'on peut voir sur la photo, responsable du projet, tente de trouver une famille d'adoption dans le village. Les conditions de vie s'avèrent très difficiles, les familles sont trop pauvres pour donner à manger à leurs enfants un repas par jour. Le frère Magloire écrit:
"Jacky , Émilie et tous les enfants vous disent MERCI , merci à Dieu pour les donateurs qui se privent pour ces enfants, merci à vous pour votre confiance et votre sens très fraternel. Je continue avec la nutrition des enfants chaque jour , j'espère que le Seigneur me donnera encore plus de joie car c'est un travail plein d'espérance de voir la vie reprendre. Il y a des cas de mortalités mais il a sensiblement baissé."
Merci aux bienfaiteurs et bienfaitrices du Bureau des Missions ! Ce message nous donne de l'espoir à bâtir un monde meilleur.
Les deux orphelines, Jacky et Émilie avant l'intervention des frères.

Le frère Magloire, OFM, avec Jacky.

La petite Jacky.

mercredi 22 mai 2013

NOUVEAU MINISTRE GÉNÉRAL POUR LES FRANCISCAINS

Ce matin, à Rome, le P. Michael Anthony Perry, OFM, a été élu Ministre général de l'Ordre des Frères Mineurs (OFM).

Né à Indianapolis (États-Unis) en 1954, il était jusqu'à maintenant Vicaire général de l'Ordre, après avoir été Ministre provincial de la Province du Sacré-Coeur (États-Unis). Il a aussi été missionnaire en République Démocratique du Congo durant 10 ans.

Nous lui souhaitons un ministère des plus fructueux. Nos prières l'accompagnent.

mercredi 15 mai 2013

HAÏTI: DÉCÈS DE MGR LIGONDÉ



MGR LIGONDÉ À DROITE ET RAYMOND MAILHIOT, OFM, À GAUCHE
                                                           

HAÏTI : MGR LIGONDÉ  ÉTAIT MEMBRE DE LA GRANDE FAMILLE FRANCISCAINE

IL PORTAIT LE NOM DE FRANÇOIS

Le 8 avril 2013, à l’âge de 85 ans, est décédé  Mgr François  Marie Wolf Ligondé, premier archevêque haïtien de Port-au-Prince. Un fait peu connu du grand public, même des fidèles de Port-au-Prince, mérite d’être souligné: Mgr Ligondé était membre de la grande famille de François d’Assise. Il aimait souvent nous répéter : « Je porte le nom de François! ».
Déjà à l’âge de 8 ans, il avait terminé la lecture d’une première biographie de François d’Assise. Ce qui plus est :  à 12 ans, il connaissait par cœur la vie de son saint patron. Son rêve : le suivre et l’imiter.  Mais ce n’est qu’à la fin des  dernières années de sa vie qu’il put  réaliser son grand désir: devenir membre de l’Ordre franciscain.
Quelques mois après la première implantation des Franciscains en Haïti, réalisée à Pestel, diocèse de Jérémie, en décembre 1987, j’ai eu le privilège de rencontrer Mgr Ligondé. A son bureau de Port-au-Prince,  il m’avait manifesté le désir de voir œuvrer les Frères Mineurs dans son diocèse. Souhait qu’il répéta à plusieurs occasions. Cependant, notre présence définitive dans la Capitale ne se  réalisera qu’en 2001, avec Mgr Serge Miot… (1)
C’est dans le cadre de la célébration du 8e centenaire de l’approbation de la Règle des Frères Mineurs (2), le samedi 2 mai 2009, à notre maison de formation de Lilavois, que Mgr Ligondé fit son engagement de vie évangélique dans l’Ordre franciscain séculier. La demande officielle du candidat avait été présentée quelques mois auparavant au Ministre local de la Franternité St-François d’Assise de la Chapelle St-Alexandre, Jean Jacques Nicolas. Le Conseil national, présidé par le Ministre désigné Jean Lovinsky Polycarpe, avait aussi donné son accord. Le Fr. Raymond MAILHIOT, O.F.M., Assistant spirituel national de l’OFS pour Haïti, et représentant  du Premier Ordre, a reconnu, au nom de l’Église, la validité de cet acte.
Mgr Ligondé a été pour nous un frère, un ami-collaborateur, et un précieux conseiller. Comme son saint Patron, il a aimé l’Église et Marie, l’Eucharistie, et le sacerdoce. Au nom de l’Évangile il s’est voulu disponible et  fraternel, aspirant à l’unité pour tous, à travers le pardon et la réconciliation. Ami des pauvres et des paysans(nes), éducateur des jeunes, formateur d’un grand nombre de professionnels, guide et accompagnateur de nombreux prêtres qu’il a aimés, encouragés et soutenus, rassembleur de femmes devenues religieuses, etc. Tous se souviendront de lui  comme humble serviteur de la Parole et prédicateur enflammé de l’Évangile dont il a fait profession.
Dans notre prière, nous demandons au Seigneur que se réalise pour lui le souhait si cher à François d’Assise : « Je veux tous vous conduire en paradis. »  C’est le terme de la sainteté… Lors de son 45e anniversaire d’épiscopat, célébré à New York, le 11 octobre 2011, notre frère-évêque confiait aux participants le grand désir de son cœur : « Vivre une vie de saint! »  Que Marie, dont il portait aussi le nom, – Notre-Dame du Perpétuel Secours, Patronne d’Haïti – lui accorde cette dernière grâce : l’héritage du paradis.

Raymond MAILHIOT, OFM, 
Assistant spirituel national de l’OFS    
Missionnaire en Haïti depuis 25 ans                            

mardi 7 mai 2013

CÉLÉBRATION DE LA FLAMME MISSIONNAIRE À TROIS-RIVIÈRES

La célébration du passage de la Flamme missionnaire dans le diocèse de Trois-Rivières le 4 mai dernier a été un franc succès. Près de 100 fidèles ont assisté à cette messe spéciale qui s'est déroulée à la Chapelle Saint-Antoine des Franciscains. Présidé par le P. André Gagnon, directeur des Oeuvres Pontificales Missionnaires du Canada francophone et assisté du P. Roland Bonenfant, directeur du Centre Frédéric-Janssoone (Les Franciscains, Trois-Rivières), la célébration est  une occasion de sensibiliser les catholiques au prochain Congrès de l'Amérique Missionnaire(CAM)qui aura lieu au Vénézuela en novembre 2013. 

Le P. Roland Bonenfant, OFM (à gauche) avec le P. André Gagnon, S.J.
En procession d'entrée, la Flamme missionnaire a été déposé devant l'autel avec les 4 bougies qui représentent les continents.
Aussi, il s'agit d'un moment  important pour toutes les Églises du continent américain de s'unir et d'être solidaire des frères et soeurs qui peuplent l'Amérique, du nord au sud. Les rencontres du CAM permettent de contempler le travail de nos missionnaires et d'accueillir ceux et celles
qui, issus de l'immigration, sont désormais engagés dans l'Église du Canada.

Au cours de la célébration, les fidèles ont rempli un carton d'engagement puis ils l'ont déposé dans la sculpture représentant la Flamme missionnaire en signe de fraternité avec les participants du Congrès. Le P. Gagnon apportera au Congrès la sculpture et les engagements des participants des nombreuses célébrations de la Flamme missionnaire du Canada.

Le lieu de la célébration était fort significatif: près du tombeau du Père Frédéric, un grand missionnaire franciscain. De même, les  frères Franciscains ont voulu participer activement à cette célébration de la Flamme missionnaire, initiative des Oeuvres Pontificales Missionnaires, par le Bureau des Missions et le Centre Frédéric-Janssoone, afin de témoigner leur solidarité avec le CAM et les missionnaires.

Nous sommes heureux d'avoir accueilli la Flamme missionnaire et nous souhaitons nos meilleurs voeux de réussite et une rencontre des plus fructueuses au P. André Gagnon et aux participants 
du Congrès de l'Amérique Missionnaire.
Les fidèles déposent les intentions dans la Flamme missionnaire.

La Flamme missionnaire avec les intentions des fidèles.

 CRÉDIT PHOTOS:
©NÉHÉMIE PRYBINSKI, OFM

jeudi 2 mai 2013

MADAGASCAR: MALNUTRITION ET TUBERCULOSE

Le frère Gabriel (à gauche) a présenté au Bureau des Missions des Franciscains un projet pour offrir un repas aux élèves de Bemaha (Madagascar) puisque les enfants ne pouvaient se nourrir convenablement. Le projet, présenté dans le numéro de la Revue de novembre 2012, a été appuyé grâce à la générosité des donateurs.
 Nos frères à Madagascar oeuvrent auprès de la population malgache, en majorité pauvre et démunie. Ils affrontent présentement deux graves problèmes: le pays est en proie à une pénurie de nourriture et à l'émergence de la tuberculose. Voici un communiqué de l'Agence Fides qui dresse un portrait de la situation à Madagascar:

Des enfants de Bemaha peuvent manger un repas par jour grâce aux dons des bienfaiteurs-trices du Bureau des Missions.
Toliara (Agence Fides) – La malnutrition et la tuberculose sont étroitement liées, la première affaiblissant le système immunitaire et augmentant la vulnérabilité à la maladie alors que la tuberculose réduit l’appétit, empire l’absorption des nutriments et altère le métabolisme des patients. Actuellement, les experts de la santé craignent que l’interruption de la distribution d’aides alimentaires à Madagascar contribue à l’augmentation du nombre des cas de tuberculose à Toliara, chef-lieu de la province homonyme et de la région d’Atsimo-Andrefana, sise sur la côte sud-ouest de Madagascar. Suite au coup d’Etat de 2009, les donateurs ont suspendu tout type d’assistance au profit du pays et le manque de financements a diminué de manière notable l’assistance alimentaire. En outre, l’impact du cyclone Haruna, qui s’est abattu sur le pays en février 2013, a aggravé le problème, la chaîne de distribution étant devenue intermittente et les cas de tuberculose augmentant actuell ement. La situation a encore empiré suite aux pluies irrégulières et à une récente invasion de sauterelles qui a dévasté la moitié du pays. On craint que, sur 20 millions d’habitants, 13 se trouvent menacés par l’insécurité alimentaire en 2013-2014. Selon les estimations du Programme national de contrôle de la tuberculose à Madagascar, en 2012, 26.182 cas ont été confirmé, bien que le nombre total des contaminations se trouve aux alentours de 50.000 dont 5% sont mortelles. Les experts du Centre d’assistance pour la tuberculose ont déclaré qu’à Toliara, au premier trimestre 2012, 56 nouveaux cas ont été enregistrés par rapport aux 68 de la même période de cette année. Au centre de Toliara, suite au cyclone Haruna, les approvisionnements alimentaires ont été épuisés en février 2013. La population a besoin de travailler pour manger et est ainsi souvent contrainte à interrompre les thérapies. Environ 23.000 personnes malades et leurs familles reçoivent de la nourriture du programme Food by Prescription (FBP) du PAM. Cependant, le programme a été provisoirement suspendu dans 22 des 51 centres sanitaires à cause du manque de ressources financières. Plus des trois quarts de la population malgache vivent avec moins d’un USD par jour. En outre, 80% de la population vit en zones rurales et 65% se trouvent à au moins 10 Km d’un centre sanitaire. (AP) (Agence Fides 02/05/2013)