MADAGASCAR
LA SÉCHERESSE MET EN PÉRIL LA PRODUCTION DE RIZ ET LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Une partie des cultures de riz sont déjà sèches jusqu'aux racines et les agriculteurs ont décidé de retarder les plantations, mettant en péril la récolte de la saison, indique le quotidien L'Express de Madagascar, précisant que le signal d'alarme a été tiré par les propres producteurs de la région Ankadievo-Antanambo, considérée comme le grenier de l'île, à proximité de la capitale Antananarivo, après avoir attendu en vain les abondantes pluies. "Toute la production sera perdue s'il ne pleut pas dans les prochains jours", dit à la MISNA une source de la région.
LA SÉCHERESSE MET EN PÉRIL LA PRODUCTION DE RIZ ET LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Une partie des cultures de riz sont déjà sèches jusqu'aux racines et les agriculteurs ont décidé de retarder les plantations, mettant en péril la récolte de la saison, indique le quotidien L'Express de Madagascar, précisant que le signal d'alarme a été tiré par les propres producteurs de la région Ankadievo-Antanambo, considérée comme le grenier de l'île, à proximité de la capitale Antananarivo, après avoir attendu en vain les abondantes pluies. "Toute la production sera perdue s'il ne pleut pas dans les prochains jours", dit à la MISNA une source de la région.
Les responsables de l'Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo ajoutent que le niveau de la rivière Sisaony est trop bas et redoutent que l'irrigation des rizières dans cette zone ne devienne impossible, alors que la sécheresse affecte d'ordinaire le Sud du pays.
De son côté, la section malgache de l'Unicef (Fonds des Nations Unies pour l'Enfance) fait part de son inquiétude pour la sécurité alimentaire et sanitaire de quatre millions de femmes et d'enfants âgés de moins de cinq ans, signalant le "problème de la sécurité nutritionnelle dans les villes principales - en particulier la capitale, Antananarivo - qui ont souffert de l'instabilité politique et de la crise socioéconomique". "Fin 2008, près de 400.000 personnes vivaient dans des districts où sévissait l'insécurité alimentaire, d'un bout à l'autre de Madagascar. La situation n'a fait qu'empirer depuis. À présent, il y aurait jusqu'à 250.000 enfants risquant de tomber malades ou de souffrir de malnutrition. (…) Autre menace pour la survie de l'enfant, le manque de pluie a fortement réduit les quantités d'eau salubre disponible pour la consommation humaine - notamment l'eau potable, l'eau pour la cuisine et le lavage - entraînant une augmentation des maladies d'origine hydrique", indique un communiqué de l'organisation.
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