"LA PLUS GRANDE ACTION, C'EST SA PRÉSENCE: CELLE DU CHRIST MORT ET RESSUSCITÉ,
CELLE DES CHRÉTIENS RESSUSCITÉS DANS LE CHRIST" Bernard LIRAN
mercredi 31 mars 2010
JOYEUSES PÂQUES !
PRIÈRE À SAINT-FRANÇOIS DE JEAN-PAUL II
Prière de Jean-Paul II lors de sa visite pastorale au sanctuaire de La Verna (chapelle où saint François reçut les stigmates):
Ô saint François, stigmatisé de La Verna,
le monde a la
nostalgie de toi qui fus l'icône de Jésus
crucifiéIl a besoin de ton coeur ouvert à Dieu et à
l'homme,
de tes pieds nus et blessés,
de tes mains transpercées et
implorantes.
Il a la nostalgie de ta voix faible,
mais forte de la
puissance de l'Évangile.
François, aide les hommes d'aujourd'hui
à
reconnaître le mal du péché
et à chercher à s'en purifier par la pénitence.
Aide-les à se libérer
de ces mêmes structures de péché,
qui
oppriment la société d'aujourd'hui.
Ravive dans la conscience des
gouvernants
l'urgence de la paix
dans les nations et entre les peuples.
Transmets aux jeunes ta fraîcheur de vie,
capable de vaincre les
pièges
des multiples cultures de mort.
Aux victimes de toutes sortes
de malveillance,
communique, François,
ta joie de savoir pardonner.
À tous les crucifiés
de la souffrance, de la faim et de la guerre,
ouvre à nouveau les portes de l'espérance.
AMEN.
QUE FAIT-IL, DIEU, SUR UNE CROIX ?
QUE FAIT-IL, DIEU, SUR UNE CROIX ?
RÉFLEXION SUR LA PASSION DU SEIGNEUR
Le “Dieu crucifié” n’est pas un être tout-puissant et majestueux, immuable et heureux, étranger à la souffrance des êtres humains mais un Dieu impuissant et humilié qui subit avec nous la douleur, l’angoisse et même la mort. Avec la croix, soit notre foi est finie, soit nous nous ouvrons à une nouvelle et surprenante conception d’un Dieu qui, incarné dans notre souffrance, nous aime incroyablement.
Ce “Dieu crucifié” n’admet pas une foi frivole et égoïste en un Dieu tout-puissant au service de nos caprices et de nos prétentions. Ce Dieu nous met face à la souffrance, à l’abandon et à la déroute de tant de victimes de l’injustice et des malheurs. Nous rencontrons ce Dieu lorsque nous nous rapprochons de la souffrance de n’importe quel crucifié.
lundi 29 mars 2010
UN OUVRAGE À LIRE SANS RETENUE !!!
Guide pratique de la prière chrétienne, Jacques Gauthier, Presse de la
Renaissance, 2010, 330 pages.
CHEMIN DE CROIX: CHEMIN DE PAIX À RADIO-CANADA
OFFICE POUR UN VENDREDI SAINT LE 2 AVRIL DE 10 H À 11H À LA TÉLÉVISION DE RADIO-CANADA.
mardi 23 mars 2010
SUITE DU VOYAGE AU PÉROU
Voici la suite du voyage au Pérou effectué du 19 février au 3 mars dernier par le P. Marc Le Goanvec, Provincial des Franciscains (Province St-Joseph du Canada) et Richard Chartier, ofs, directeur du Bureau des Missions des Franciscains:
Dans l’église à Aucayo, on y retrouve les cendres du P. Deshaies dans une stèle commémorative. De même, sur le devant du Collège, une bannière rend hommage au « Padrecito » (petit père).
Il faut souligner que les Franciscains, au fur et à mesure des années, ont tissé des liens étroits avec les populations indigènes du pays, surtout dans la « Selva ». D’ailleurs, avec les divers mouvements de protection et de récupération des anciennes cultures indigènes qui se sont imposées sur tout le continent, les Franciscains ont poursuivi leurs relations avec ces peuples, aujourd’hui considérés comme des « minorités ethniques ». Les Franciscains ne partagent pas seulement la Parole de l’Évangile, mais ils offrent leur solidarité, valorisent l’identité ethnique et culturelle du peuple, protègent la terre et l’habitat des familles.
À la suite de François d’Assise, les missionnaires (religieux, religieuses, laïques) tentent d’améliorer au quotidien les conditions de vie du peuple péruvien. Le missionnaire franciscain a toujours réuni, en une belle harmonie, l’esprit et la matière, la santé de l’âme et celle du corps, la Parole et les moyens de subsistance, l’évangélisation et la promotion humaine.
Le séjour au Pérou m’a donné l’impression que ceux et celles qui consacrent leur vie à nos frères et sœurs les plus pauvres trouvent dans leur foi la motivation nécessaire pour construire un monde meilleur, la profonde conviction que l’on peut dès aujourd’hui bâtir le Royaume de Dieu.
Merci à l’avance d’appuyer les œuvres et les projets du Vicariat.
SUITE DU VOYAGE AU PÉROU (AUCAYO)
SUITE DU VOYAGE AU PÉROU (AUCAYO)
SUITE DU VOYAGE AU PÉROU (AUCAYO)
vendredi 12 mars 2010
VISITE AU PÉROU
À Lima, la capitale du pays, les frères possèdent un couvent érigé en 1945 afin de permettre aux missionnaires d’avoir un pied-à-terre pour la mission en Amazonie et à l’époque où il a été construit ce lieu franciscain constituait un centre d’évangélisation pour la population japonaise. L’église Saint-Antoine-de-Padoue, adjacente au couvent, répond encore aujourd’hui aux nombreuses demandes des fidèles et il est facile de constater sur place à quel point les frères sont occupés ! Le couvent accueille les jeunes frères en formation (pour leurs études). Ils vont aussi aider les sœurs qui prennent soin des orphelins dans un quartier pauvre de Lima. D’ailleurs, autour de la capitale, des bidonvilles témoignent de la grande pauvreté de la majorité de la population. Plusieurs familles quittent les régions rurales du pays pour tenter leur chance à Lima. Cependant, le rêve d’une vie meilleure fait place à la misère et à des conditions de vie difficiles. Notons aussi que plus d’un quart des logements des villes et plus de 90% des habitations rurales n’ont ni eau courante ni égouts et souvent sans électricité. Le taux de chômage est élevé et de nombreuses personnes vivent dans des taudis ou chabolas.
Nous quittons Lima pour ce que l’on appelle la « selva » c’est-à-dire la forêt amazonienne là où se trouve le Vicariat Apostolique Saint-Joseph-de-l’Amazone. Nous arrivons à Iquitos et nous allons à la maison des frères dans le quartier de Punchana. C’est le lieu d’accueil des missionnaires (frères et sœurs de la famille franciscaine et d’autres communautés religieuses, laïques engagés-es, prêtres) qui se dirigent par la suite vers les différents postes de missions le long du fleuve Amazone.
Nous retrouvons le fr. Pacifique Dubé, ofm, au Pérou depuis 1972. Arrivé en 1980 à la maison de Punchana, tous et chacun qualifie le fr. Pacifique comme l’âme de la maison. Toujours disponible, prêt à aider et à réparer la machinerie et les diverses composantes de la maison, le fr. Pacifique se soucie de l’entretien des bâtiments et du confort des hôtes. Doté d’un humour singulier, il aime discuter avec les gens et partager son expérience.
La maison est un véritable carrefour international où se croise des gens de différentes nationalités engagés à la suite de Jésus-Christ et désireux d’apporter leur talent et leur habileté au service de la population pauvre du Vicariat.
Louis Castonguay, prêtre diocésain du Vicariat, fondateur et responsable de ODEC (Oficina Diocesana de Educaciòn Catòlica qui forme des professeurs en éducation religieuse dans les zones rurales et produit du matériel pédagogique en enseignement chrétien pour les jeunes) demeure un précieux collaborateur pour les frères par son inlassable travail dans le domaine de l’éducation et de la promotion de la justice sociale. Il a été pour moi un guide hors pair dans les rues d’Iquitos. Il est un personnage connu dans cette ville, plusieurs le saluant avec affection. J’ai pu voir grâce à lui la réalité de la ville d’Iquitos dont celle du quartier de Belen, des familles vivant dans la pauvreté totale dans des « cabanes » construites le long du fleuve.
Nous avons rencontré Mgr Alberto Campos, un franciscain mexicain, évêque du Vicariat Apostolico de San José del Amazonas, qui œuvre sans relâche depuis 1998 à coordonner la pastorale et à répondre aux nombreux besoins de la population de ce grand territoire. Les projets du Vicariat touchent de nombreux domaines (éducation, formation, santé, etc.) et Mgr Campos compte sur l’appui de donateurs pour rencontrer ses obligations.
Comme notre frère Jacques (Jaime) Lalonde est en poste à San Pablo, nous nous sommes rendus dans ce petit village à six heures de bateau d’Iquitos en empruntant le fleuve Amazone. C’est le seul moyen de transport pour se rendre dans les postes de mission. À San Pablo, le frère Celso nous reçoit chaleureusement. Il nous fait visiter la maison des frères, les lieux de travail de l’animation pastorale et l’église. Le frère Jacques nous explique que la construction d’une salle de rencontre à côté de l’église est devenue nécessaire car il manque un endroit pour tenir des réunions pour la paroisse. Aussi, une rencontre de jeunes doit se tenir bientôt à San Pablo et cet emplacement pourrait combler les nécessités d’un tel rendez-vous. Il tente de bâtir la salle avec les moyens du bord en récupérant des tôles, du bois et autres matériaux de construction.
Également, à San Pablo, les Sœurs Hospitalières de Saint-Joseph s’occupe d’une léproserie depuis 1948. De nombreux patients profitent des bons soins et de l’aide des sœurs qui consacrent leur énergie au bien-être des malades.
La suite du voyage BIENTÔT ! En attendant, regardez les PHOTOS dans la suite du voyage au Pérou plus bas !
Richard Chartier, ofs