Mgr Samir Nassar (Photo: Gaëtane Larose) |
Le second défi est la démographie. Les chrétiens sont minoritaires et dispersés. De plus, l’exode vers les villes les amènent à s’installer dans des quartiers plus pauvres où ils cohabitent avec des musulmans. Ils ne peuvent que se marier avec un ou une musulmane. Enfin, il y a l'évangélisation. Dispersés, les chrétiens sont baptisés mais pas catéchisés. C’est une pastorale difficile à assurer. «Être chrétien en Orient, c’est héroïque», dit-il.
Dans une ambiance de violences et de pauvreté, des gens choisissent de partir, d'autres de demeurer. «Cela demande la protection des grandes puissances mais ils ne peuvent nous protéger au quotidien et tout le temps», indique l'archevêque. «J’ai choisi de rester. Quand on regarde l’histoire, on a vécu avec l’islam des moments de violence mais aussi de paix. La meilleure solution, c'est de vivre à l’ombre de l’islam. Nous avons payé cher l’alliance occidentale.»
*Mme Gaëtane Larose a été responsable des communications à l'archevêché de Sherbrooke de 1996 à 2014 et présidente de l'AMéCO (Association des médias catholiques et oecuméniques) pendant neuf ans. À la retraite, Mme Larose s'implique dans divers organismes de Saint-Camille.
**Pour suivre les Journées François de Sales, visitez le blogue de l'AMéCO: http://nouvellesacpc.blogspot.ca/
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